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Message Publié : 01 Juil 2013 7:59 
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Inscription : 24 Jan 2011 18:35
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Bonjour à tous,

Comme le terme semble ces derniers temps être à la mode et servir d'insulte universelLE, j'aurais aimé en savoir plus sur le concept de Fascisme et la philosophie qui s'y rattache.

J'avais d'abord pour projet de lire une biographie de Mussolini mais comme la notion de Fascisme m'intéresse plus que l'Homme je ne suis pas sûr de m'y retrouver.

Auriez-vous un ouvrage à me conseiller qui serait principalement axé sur les origines philosophiques ainsi que le processus psychologique (de Mussolini ou d'un autre) qui abouti à faire le choix du Fascisme ?

J'ai repèré Les Fascismes de Pierre Milza mais je crains que cet auteur soit un peu trop "scolaire" pour les questions que je me pose et qui tournent essentiellement autours des "avantages", de l'attrait que peut constituer ce régime pour une caste politique.

Par delà mes exigences nébuleuses, si vous avez simplement un bon ouvrage sur le Fascisme je prends.

En espérant avoir été assez clair. Cordialement.


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Message Publié : 01 Juil 2013 12:55 
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Eginhard
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Bonjour Leandre Denahel.

voici un ouvrage qui devrait vous intéresser:

Wilhelm Reïch, La psychologie de masse du fascisme, dans la Petite bibliothèque Payot, 1998, 341 pages. Mais l'ouvrage a été écrit au début des année 1930.

Présentation de l'éditeur:

Citer :
Rédigé entre 1930 et 1933, pendant les terribles années de crise en Allemagne, ce classique de Wilhelm Reïch (1897-1957) demeure une contribution capitale à la compréhension du fascisme. Refusant d'y voir l'idéologie ou l'action d'un individu isolé, rejetant de même l'explication purement socio-économique avancée par les marxistes, Reïch considère le fascisme comme l'expression de la structure caractérielle irrationnelle de l'individu moyen, dont les besoins et les pulsions primaires, biologiques, ont été réprimés depuis des millénaires. Aussi, toute forme de mysticisme organisé, dont le fascisme, s'explique-t-elle par le désir orgastique insatisfait des masses.


Voici une recension de l'ouvrage:

http://lodel/irevues.inist.fr/cahiersps ... hp?id=1182

_________________
''L'histoire, je le crains, ne nous permet guère de prévoir, mais, associée à l'indépendance d'esprit, elle peut nous aider à mieux voir.'' Paul Valéry


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Message Publié : 01 Juil 2013 13:33 
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En voilà une proposition inespérée merci !

Je me pencherais également sur Milza pour compléter tout ça.


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Message Publié : 01 Juil 2013 13:36 
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Eginhard
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J'ai trouvé un autre ouvrage qui pourrait vous intéresser également:

Charles Durin, Psychologie et sociologie du fascisme chez l'Harmattan, 256 pages, datant de 2000 ayant le nazisme pour étude.

Présentation de l'éditeur:

Citer :
Charles Durin propose et met en oeuvre une méthode nouvelle, la psychanalyse de la pensée conceptuelle. Méthode qui s'ajoutant à l'analyse historique, sociologique, philosophique, permet de comprendre de manière nouvelle, plus complète en profondeur, le fascisme, pris en sa forme la plus extrême, le nazisme d'Hitler, tel qu'exposé dans "Mein Kampf". Ce sont toutes les modes de raisonner et processus psychiques typiques des fascismes qui se trouvent ainsi méthodiquement recensées et démontés.


L'ouvrage peut être feuilleté sur amazon.

Avec l'ouvrage de Wilhelm Reich, vous devriez trouver ce qui vous intéresse.

_________________
''L'histoire, je le crains, ne nous permet guère de prévoir, mais, associée à l'indépendance d'esprit, elle peut nous aider à mieux voir.'' Paul Valéry


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Message Publié : 01 Juil 2013 16:08 
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Merci Artigas


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Message Publié : 13 Juil 2013 22:19 
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Inscription : 24 Jan 2011 18:35
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Merci encore Artigas pour cette excellente trouvaille que l'ouvrage de Wilhelm Reich dont je viens d'achever la lecture.

L'aspect "faussement brouillon" de cet essai à propos du fascisme incarne exactement la forme que je recherchais.

L'auteur s'efforce même à plusieurs reprises de "s'excuser" du peu d'arguments qu'il présente, des limites de son explication pour convaincre ainsi que du caractère "obscur" qu'elle peut constituer. Tout en précisant sa sincère "croyance" en ses idées et ses intuitions et que le "devoir de parler" de ses "vérités" est plus fort que la crainte de voir mal reçu des propos maladroitement enrobés "scientifico-objectivement".

(Bon vous constaterez que ma propre expression peut être considéré comme une mise en abîme de celle de l'auteur. Ceci dit sans vouloir manquer de respect à W. Reich.)

De manières un peu plus clair : W. Reich aborde donc le concept et la pensée fasciste sous un angle psychanalytique ou les Masses (C'est à dire la population non-autonome dans sa quête de la satisfaction) sont davantage perçues comme "coupables" que "victimes" des régimes fascistes. Certes, les régimes autoritaires sont coupables "d'infantiliser" les masses mais ces mêmes masses le sont également de se "blottir" dans les bras de "Père de la Nation".

La question de savoir, comment alors peut-on "libérer" les masses de leurs propres faiblesses sans devenir "Père éducateur" à son tour constitue le noeud de la réflexion de Reich.

Quoi qu'il en soit, cet angle d'approche dans notre société de consommation démocratique ou la démagogie, l'égalitarisme et les clients sont rois est plutôt révolutionnaire et réellement salvateur à entendre.

Je terminerais avec une de ses conclusions :

"Puisque tout événement social est déterminé par le comportement des masses. Et que ces masses sont inaptes à la liberté. Alors la conquête de cet aptitude à la liberté de la masse par elle même équivaut à la liberté sociale authentique.

Ainsi il faut confier aux masses laborieuses la responsabilité entière de la vie sociale, pour que libéré du joug infantilisant elles soient confrontés à l'expérience, à la pensée, à l'organisation.

Car après des millénaires de patriarcat l'Humanité est biologiquement malade. Et la politique est l'expression sociale irrationnelle de cette maladie. Mais qu'au bout de tout, ce sont les masses qui déterminent le cours de l'histoire."


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Message Publié : 14 Juil 2013 4:18 
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Sur les totalitarismes en général, j'ai beaucoup appris en lisant Enzo Traverso - même s'il s'intéresse davantage au nazisme qu'au fascisme italien.

_________________
Athos, Porthos, au revoir. Aramis, à jamais, adieu !


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Message Publié : 14 Juil 2013 21:15 
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Philippe de Commines
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Inscription : 21 Sep 2008 23:29
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Léandre Denahel a écrit :
Merci encore Artigas pour cette excellente trouvaille que l'ouvrage de Wilhelm Reich dont je viens d'achever la lecture.

L'aspect "faussement brouillon" de cet essai à propos du fascisme incarne exactement la forme que je recherchais.

L'auteur s'efforce même à plusieurs reprises de "s'excuser" du peu d'arguments qu'il présente, des limites de son explication pour convaincre ainsi que du caractère "obscur" qu'elle peut constituer. Tout en précisant sa sincère "croyance" en ses idées et ses intuitions et que le "devoir de parler" de ses "vérités" est plus fort que la crainte de voir mal reçu des propos maladroitement enrobés "scientifico-objectivement".

(Bon vous constaterez que ma propre expression peut être considéré comme une mise en abîme de celle de l'auteur. Ceci dit sans vouloir manquer de respect à W. Reich.)

De manières un peu plus clair : W. Reich aborde donc le concept et la pensée fasciste sous un angle psychanalytique ou les Masses (C'est à dire la population non-autonome dans sa quête de la satisfaction) sont davantage perçues comme "coupables" que "victimes" des régimes fascistes. Certes, les régimes autoritaires sont coupables "d'infantiliser" les masses mais ces mêmes masses le sont également de se "blottir" dans les bras de "Père de la Nation".

La question de savoir, comment alors peut-on "libérer" les masses de leurs propres faiblesses sans devenir "Père éducateur" à son tour constitue le noeud de la réflexion de Reich.

Quoi qu'il en soit, cet angle d'approche dans notre société de consommation démocratique ou la démagogie, l'égalitarisme et les clients sont rois est plutôt révolutionnaire et réellement salvateur à entendre.

Je terminerais avec une de ses conclusions :

"Puisque tout événement social est déterminé par le comportement des masses. Et que ces masses sont inaptes à la liberté. Alors la conquête de cet aptitude à la liberté de la masse par elle même équivaut à la liberté sociale authentique.

Ainsi il faut confier aux masses laborieuses la responsabilité entière de la vie sociale, pour que libéré du joug infantilisant elles soient confrontés à l'expérience, à la pensée, à l'organisation.

Car après des millénaires de patriarcat l'Humanité est biologiquement malade. Et la politique est l'expression sociale irrationnelle de cette maladie. Mais qu'au bout de tout, ce sont les masses qui déterminent le cours de l'histoire."


Léandre Denahel,

merci pour votre résumé.

"Ainsi il faut confier aux masses laborieuses la responsabilité entière de la vie sociale, pour que libéré du joug infantilisant elles soient confrontés à l'expérience, à la pensée, à l'organisation."

Je suis en train de préparer un message pour http://www.39-45.org/index.php concernant le fascisme belge (un fil sur Léon Degrelle) et je cherche de convaincre un intervenant qu'il doit d'abord vérifier les attitudes de la grande masse, (l'homme commun dans la rue). Et pour ça je cherche (moi né pendant la SGM) parmi les innombrables petites histoires que mes parents et leur entourage ont raconté concernant les entre-deux-guerres.

Je ne suis pas sûr, mais j'ai l'impression qu'aujourd'hui "la grande masse" est devenu plus émancipé que dans n'importe quelle période de l'humanité et ne se laisse plus si facilement "rouler dans la farine"...j'ai bien dit "pas sûr" :wink: .

Cordialement et avec estime pour les premiers messages que je lis de vous,

Paul.


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Message Publié : 20 Juil 2013 14:18 
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Inscription : 17 Août 2012 1:14
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Citer :
Car après des millénaires de patriarcat l'Humanité est biologiquement malade


Vous avez là un bel exemple d'analyse scientifique complètement erronée, hasardeuse, et qui relève de l'idéologie pure.


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Message Publié : 20 Juil 2013 16:46 
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Léandre Denahel a écrit :
Comme le terme semble ces derniers temps être à la mode et servir d'insulte universel, j'aurais aimé en savoir plus sur le concept de Fascisme et la philosophie qui s'y rattache.

Noble tâche et bon courage dans votre démarche.

Léandre Denahel a écrit :
Auriez-vous un ouvrage à me conseiller qui serait principalement axé sur les origines philosophiques ainsi que le processus psychologique (de Mussolini ou d'un autre) qui abouti à faire le choix du Fascisme ?

Pour avoir une approche culturelle de l'apparition du fascisme, vous pouvez parcourir les travaux de A. James Gregor, pour une réflexion sur la naissance du fascisme dans le cadre de la mutation des sociétés, vous pouvez lire Wolfgang Sauer, pour voir la naissance du fascisme à travers le phénomène des masses, parcourez les livres de Hannah Arendt et les très intéressantes études rédigées par Seymour M. Lipset.

Artigas a écrit :
Wilhelm Reïch, La psychologie de masse du fascisme, dans la Petite bibliothèque Payot, 1998, 341 pages. Mais l'ouvrage a été écrit au début des année 1930.

L'interprétation psychologique du fascisme de Reich est très discutable mais vous avez pu vous faire votre propre opinion.

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Message Publié : 20 Juil 2013 22:34 
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Philippe de Commines
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Jadis,

"Pour avoir une approche culturelle de l'apparition du fascisme, vous pouvez parcourir les travaux de A. James Gregor, pour une réflexion sur la naissance du fascisme dans le cadre de la mutation des sociétés, vous pouvez lire Wolfgang Sauer, pour voir la naissance du fascisme à travers le phénomène des masses, parcourez les livres de Hannah Arendt et les très intéressantes études rédigées par Seymour M. Lipset."

Un grand merci pour vos indices, je vais essayer de savoir plus là dedans...

Commencé dans le temps pour l'ex-forum histoire du BBC avec des recherches pour la "collaboration" belge pendant la SGM et par ça avec les tendances fascistes belges pendant les entre-deux-guerres, j'étais frappé (sur le forum américain Historum) par les paralleles entre par exemple le fascisme roumain (on a un néo-fasciste roumain là bas), le fascisme hongrois et les autres fascismes européens. Par exemple aussi des paralleles du "corporatisme" entre le fascisme italien et allemand...une pollinisation croisée entre les differentes tendances du même phénoméne...?

Cordialement et avec estime,

Paul.


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Message Publié : 21 Juil 2013 13:25 
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Inscription : 04 Déc 2011 22:26
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PaulRyckier a écrit :
Commencé dans le temps pour l'ex-forum histoire du BBC avec des recherches pour la "collaboration" belge pendant la SGM et par ça avec les tendances fascistes belges pendant les entre-deux-guerres, j'étais frappé (sur le forum américain Historum) par les paralleles entre par exemple le fascisme roumain (on a un néo-fasciste roumain là bas), le fascisme hongrois et les autres fascismes européens. Par exemple aussi des paralleles du "corporatisme" entre le fascisme italien et allemand...une pollinisation croisée entre les differentes tendances du même phénoméne...?

Cher Paul,

Mes propres recherches m'ont aussi mené dans les couloirs obscurs du fascisme belge (un sujet difficile à saisir mais passionnant). J'ai trouvé très intéressante la réutilisation des thèses planistes dans le fascisme belge : plus qu'un dirigisme d'Etat, c'est bien un planisme économique que veulent mettre en place les fascistes belges. L'étude des politiques fascistes de Vichy, surtout de ce que Milza appela 'Le Premier Vichy' (1940-1942), montre un intérêt, identique et pourtant légèrement plus distant, à l'égard des théories du planisme, telles qu'héritées des idées de Henri de Man et que modifiées par les planistes français après 1936.

Je vous inviterai, cependant, à la méfiance dans la comparaison des fascismes : il faut séparer le fascisme de parti (belge, français dans l'entre-deux-guerres, roumain) et le fascisme d'Etat (italien ou allemand). Le fascisme de parti aura une tendance certaine à rester un ultra-conservatisme nourri de thèses extrêmes, souvent en étroite collaboration avec l'Eglise et sa pensée, alors que le fascisme d'Etat développera des outils plus massifs et quelque peu délaissés par les partis fascistes dans leur rôle de pôles extrêmes de la vie politique d'un pays, notamment la naissance d'une mystique de masse.

PaulRyckier a écrit :
Un grand merci pour vos indices, je vais essayer de savoir plus là dedans...

Pour refaire un tri interne, l'étude de Lipset est à lire en premier choix ! :wink:

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Message Publié : 24 Juil 2013 22:45 
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Philippe de Commines
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Inscription : 21 Sep 2008 23:29
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Jadis,

excuses pour le délai, mais si occupé...

"Mes propres recherches m'ont aussi mené dans les couloirs obscurs du fascisme belge (un sujet difficile à saisir mais passionnant). J'ai trouvé très intéressante la réutilisation des thèses planistes dans le fascisme belge : plus qu'un dirigisme d'Etat, c'est bien un planisme économique que veulent mettre en place les fascistes belges. L'étude des politiques fascistes de Vichy, surtout de ce que Milza appela 'Le Premier Vichy' (1940-1942), montre un intérêt, identique et pourtant légèrement plus distant, à l'égard des théories du planisme, telles qu'héritées des idées de Henri de Man et que modifiées par les planistes français après 1936."

"fascisme belge (un sujet difficile à saisir mais passionnant)"
oui, le VNV, le Verdinaso et Rex. VNV d'abord nationaliste flamand et au fur et à mesure amalgant avec le nazisme...le Verdinaso fasciste pour un état "grand pays-bas" sans les Wallons, puis état bourguignon avec les Wallons (ancien 17 provinces) (un peu comme Léon Degrelle) et lors de l'occupation des membres de Verdinaso contre le grand voisin occupant et dans la résistance et d'autres dans la collaboration. Une "Légion Belge" qui était d'abord de droite autoritaire autour de Léopold III et qui se transforme sous l'occupation vers la résistance et puis l'Armée secrète...

" telles qu'héritées des idées de Henri de Man et que modifiées par les planistes français après 1936."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_De_Man
Oui, le plan de Man, qui est échoué parce que on ne le peut pas faire dans un petit pays dans une monde où le banques sont déja mondialisés? Et mes parents des petits commercants, qui ont vécu "le plan" disaient à moi: partout oùu les Socialistes touchent dans la commerce, c'est foutu. Des profiteurs dans les grands échelon et beaucoup de gens qui ne travaillent pas dans une grande entreprise socialiste, voir le "Oostendse reederij" (nommé la Flotte Rouge) échouée aussi... (trop de "red tape" (courrier, papier?) on dit maintenant)

"Pour refaire un tri interne, l'étude de Lipset est à lire en premier choix !"

Grâce à vous poussé vers l'étude du Fascisme pendant les deux dernières soirees...
Demain plus...

Cordialement et avec estime,

Paul.


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Message Publié : 25 Juil 2013 6:50 
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Jean Froissart
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Inscription : 29 Jan 2007 8:51
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Bonjour,

En son époque,j'avais lu l'ouvrage de Zeev Sternhell, Ni droite, Ni gauche. la Naissance de l'idéologie fasciste en France, Editions complexes. J'ai appris que les éditions Complexes étaient disons en «faillite», cet ouvrage a été cependant réédité (je ne sais plus chez quel éditeur). Vous le trouverez sur le net ou dans toute bibliothèque universitaire. Je crois aussi qu'il faudrait lire également un autre auteur qui ne pense pas comme Zeev Sternhell, Philippe Burin; je n'ai pas d'ouvrages de lui en tête mais une rapide recherche sur le net vous en donnera certainement.

En gros, pour Sternhell, c'est dans l'idéologie des intellectuels de la fin du XIXe siècle et ceux des années 20-30 entre autres que l'on retrouve l'idéologie fasciste : anti parlementarisme, anti capitalisme, anti- libéralisme qui sont des composantes essentielles du fascisme italien....Il s'intéresse aussi par exemple au chef du P.O.B. (Parti ouvrier belge), Henri de Man...

J'avais personnellement trouvé sa lecture très intéressante et très instructive (l'ouvrage date de la fin des années 80 il me semble); de Philippe Burin je n'ai hélas rien lu à ce jour... :rool:

_________________
«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.
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Message Publié : 25 Juil 2013 7:02 
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Jean Froissart
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Bizarrement, dans la fiche wiki de Philippe Burrin, il n'est nullement fait mention de Zeev Sternhell. De mémoire, ce qui m'a conduit a un tel rapprochement c'est la lecture d'un article dans un numéro de L'Histoire ( revue à laquelle j'ai été abonné un temps)... Je vais essayer de le retrouver

_________________
«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.
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