Vous reprenez le débat initié par Roy-Henri qui a dévié assez vite vers l'homosexualité...
Donc, merci de le recentrer !
Plutôt que de plagier, autant le citer:
[quote"Roy-Henry]
Cette notion est devenue l'Alpha et l'Omega de nos sociétés occidentales, au point qu'il est impossible de penser, de réfléchir, voire de vivre sans y faire référence (et révérences...) !
Soit ! Tout cela est parfait, mais de quoi s'agit-il ?
Je pars de la définition de mon vieux Larousse de 1979 qui évoque la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 : « c'est une déclaration de principes, qui prétend définir les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme, fondés sur l'application la plus large de la liberté, de l'égalité et de la séparation des pouvoirs ».
Certainement, on s'est gaussé à bon droit de ces notions dans la mesure où on a pu les assimiler aux principes agrées par la bourgeoisie. Sans doute. Mais ces valeurs conservent indéniablement un caractère intangible pour qui est épris de liberté.
La déclaration universelle des droits de l'Homme, adoptée par les Nations Unies le 10 décembre 1948, a étendu et complété avantageusement les principes de 1789.
Fort bien. Là où le bât blesse, c'est que l'on assiste à l'élaboration de nouveaux droits, basés notamment sur la notion de non-discrimination. Eu égard aux races, aux religions, aux croyances, ceci est assez logique et ne souffre pas réellement la contradiction avec les anciennes notions.
Il n'en est pas de même lorsque on étend cette notion à « toute autre situation » et notamment à la sexualité des personnes. Par le biais de la Convention Européenne des droits de l'homme, on constate la construction prétorienne d'une nouvelle vision des droits de l'homme qui tend à s'écarter des principes fondateurs.
C'est ainsi que l'homosexualité, non seulement s'est vue reconnaître droit de cité, mais encore un véritable statut qui permet de l'assimiler à la normalité dans toutes les situations de la vie quotidienne, au point que certains homosexuels revendiquent le droit de fonder une famille et d'adopter des enfants.
Ce que je veux dire, c'est qu'à mon sens- les droits de l'homme doivent obéir au principe de non-contradiction. Tel n'est pas le cas, si l'on se réfère à la nouvelle jurisprudence de la Cour de Strasbourg, comparée aux principes anciens.
La déclaration de 1789 évoque les droits naturels, ce qui fait référence incontestablement- au droit naturel, notion défendue notamment par les catholiques (mais pas seulement eux). La déclaration de 1948 évoque les droits de la famille, composée du père, de la mère et des enfants.
Ces notions seraient obsolètes ? Au nom de quoi ? Au nom des droits de l'homme? C'est une lapalissade, voire une escroquerie intellectuelle ! On explique que les droits de l'Homme doivent évoluer, prendre en compte l'état de la société.
Quelle société ? nous diront par exemple les musulmans, et ils auront raison. Ce que je veux dire, c'est que les droits de l'Homme constituent un bloc : on peut y ajouter, mais pas en retrancher. Ainsi, la nouvelle législation des Pays-Bas qui proscrit désormais les termes de parents, de pères ou de mères, pour les remplacer par la notion de partenaires, est en contradiction formelle avec les articles 16 et 25-2 de la déclaration de 1948.
Les droits de l'homme sont un et indivisibles, ou ils ne sont pas. Il sont définis une fois pour toute, ou ils n'existent pas ! On peut définir de nouveaux droits, sous la condition expresse qu'ils ne viennent pas annuler les anciens. En cette matière, il n'y a pas de « droit positif », ou alors, on tombe dans une conception idéologique des droits de l'homme, forcément variable et contingente qui n'a plus rien de sacrée ni le caractère universel qui font leur force.[/quote]
Je comprends que les Droits de l'Homme ne peuvent pas faire partie du droit positif. Je suis d'accord !