En Alsace on trouve de nombreux calvaires. La plupart désignent en fait le lieu où une personne est décédée. Avec 2 cas de figures. Le premier la famille est suffisamment riche pour financer ce monument destiné à passer les siècles. Le second cas de figure correspond souvent à une mort perçue comme "accidentelle", mais dont le responsable est condamné à ériger ce monument pour se faire pardonner son acte. Dans mon quotidien régional j'avais ainsi découvert que l'un des calvaires qui se trouve au milieu des champs sur un chemin agricole a été donc érigé sur décision de justice . Un paysan avait croisé une personne qui était saoule au moment des faits et qui lui devait de l'argent, le ton est monté, des coups ont été échangés, un couteau est sorti d'une poche, et le paysan est décédé. Devant la contrition du coupable, et les récits des témoins, le juge a donc condamné le villageois coupable a faire ériger un calvaire, plus un certain nombre de dépenses, le remboursement de la somme ...
Le nombre d'homicides en France est actuellement d'environ 1000 morts par an, ce qui en fait qu'il est responsable d'environ 0,16% de la mortalité. C'est un pourcentage historiquement très bas avec un taux de meurtre de 1,6 pour 100 000 habitants. On est loin des 5,6 (derniers chiffres que j'ai trouvé, mais qui datent de 2005 pour les USA et la Turquie). L'Inde est le pays au monde où il y a le plus de meurtres (plus de 37 000 meurtres par an). En moyenne, en France, il y a donc environ 2,5 meurtres par jour. Il y a une baisse historique du nombre de meurtres en France depuis qu'ils sont suivis sous le Premier Empire. Le point bas de cette courbe est l'année 2014. Depuis, il y a une légère tendance à la hausse. Mais, nous sommes dans les moyennes du 20e siècle.
En fait, je vous invite à lire les extraits de journaux que poste rené22 sur le sous-marin La Sybille :
https://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?p=176275#p176275. Parfois on y trouve des articles qui relatent d'autres faits divers. J'ai été étonné que certains accidents restent, à l'époque, relatés dans la presse locale, alors qu'aujourd'hui ils seraient dans la presse nationale. Le fait est que le nombre d'accidents et de meurtres a diminué, il faut donc remplir les colonnes des médias.