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Message Publié : 06 Déc 2006 5:43 
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Message Publié : 11 Déc 2006 11:18 
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Hérodote
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Bon...les polémiques ayant cessé, j'aimerais savoir, si possible dans la plus grande sérénité, si le violeur a toujours été (jusqu' en 1989 !) considéré de la même façon, ou bien si on a établit dans l'histoire une sorte de typologie, et comment le coupable, je veux dire, pénalement condamné, est vu par le reste de la société.

Merci d'avance.


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Message Publié : 11 Déc 2006 13:36 
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Jean Mabillon
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établit dans l'histoire une sorte de typologie, et comment le coupable, je veux dire, pénalement condamné, est vu par le reste de la société.


Une typologie du violeur à travers l'histoire serait stricto sensu un anachronisme puisque le concept de typologie est proposé par la psychologie moderne.
De plus, le concept de typologie du violeur semblerait impliquer que le viol serait essentiellement la manifestation d'une pathologie mentale individuelle ou du moins de caractéristiques psychologiques purement individuelles, ce qui est douteux.
Sur le viol et/ou le droit de cuissage dans l'histoire, et la facon dont sont socialement percus ceux qui le pratiquent, le livre de la sociologue et chercheuse au CNRS Marie Victoire Louis, ''Le Droit de cuissage'', dont des chapitres sont consultables sur le net, présente des documents historiques intéressants.

http://www.marievictoirelouis.net/docum ... hemeid=573


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Message Publié : 11 Déc 2006 16:02 
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Jean Mabillon
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De plus, le concept de typologie du violeur semblerait impliquer que le viol serait essentiellement la manifestation d'une pathologie mentale individuelle ou du moins de caractéristiques psychologiques purement individuelles, ce qui est douteux.


Sorry, une partie de ma phrase a sauté quand j'ai posté; il fallait lire ''ce qui est douteux et sans doute aussi anachronique''.
Ce qui serait plus approprié serait d'examiner les diverses explications qu'on a donné à différentes époques sur ce qui fait agir les violeurs, et d'abord de repérer si on cherche en effet à expliquer leurs actes.
Selon le livre ''Le Droit de cuissage' dont un chapitre est en lien plus haut, aucune explication n'est proposée parce que le fait pour un maître, patron etc d'avoir un accès sexuel à ses servantes, ouvrières, etc, par la force ou par la contrainte économique la plus brutale --''couche ou créve''--semble aller de soi et être une pratique largement répandue.
Même si ces comportements peuvent susciter la réprobation, au moins verbale, nombre des coupures de presse XIXème citées dans ce lien ci-dessus semblent traiter le droit de cuissage comme une simple gauloiserie sans conséquence et le viol comme un badinage un peu trop poussé.
Dans certains de ces textes, il semble meme que le patron qui oblige toutes ses ouvrières à avoir des relations sexuelles avec lui, y compris par la force, soit admiré et envié comme un chaud lapin, un vrai mâle, un ''rude gaillard''.

Je cite--parlant de ceux qui contraignent ou forcent leurs ouvrieres--
''La métaphore peut évoquer le butinage de fleurs en fleurs ; dans le même sens, il conte fleurette.
Le vocabulaire évolue cependant.
L'appréciation dévoile une critique quant au sérieux comme à l'honnêteté de l'intention. Il fait des fredaines, il conte des boniments, des balivernes.
Les auteurs de ces promesses sont cependant en règle générale l'objet de la convoitise. On évoque les bonnes fortunes de coureurs de jupons, dont certains sont décrits comme des amateurs de fruits verts. Le statut de tombeur de femmes, d'homme à femmes suscite même l'envie et provoque le respect.
On dit de ceux qui sont prévenants avec les femmes, qu'ils sont enclins à la galanterie ; sinon, pour ceux dont les manières sont plus cavalières, qu'ils sont de rudes gaillards, qui savent y faire avec les femmes. ''


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Message Publié : 10 Mai 2007 0:36 
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Salluste
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En URSS, la définition de viol collectif est intéressant. Un viol collectif est soit le viol d'une femme par plusieurs hommes, ou un groupe d'hommes qui violent plusieurs femmes, MÊME si chaque homme ne viole qu'une femme dans le groupe. Dans certains cas de viol en groupe, il peuvent ne pas être considéré comme collectifs, comme le cas Terechkov et Kozyoukov suivant à Leningrad en 1973 :

Citer :
Terechkov entraîna M., une mineure qui était ivre, dans la forêt et la viola. Kozyoukov, que Terechkov ne connaissait pas, observa la scène; puis il s'avança et demanda à Terechkov s'il pouvait violer la fille aussi. Terechkov accepta et Kozyoukov eut des rapports avec M... La Cour Suprême décréta que ce n'était pas un viol collectif.


De plus :

En URSS en 1965, selon Questions concernant la lutte contre crime #17 55% des victimes étaient ivres au moment du viol et 30% avaient bu avec les hommes en cause. La même revue en 1975, dans son 15ième numero révèle que 50% des viols se font sous la boisson.

Source:

Valery Chalidze. Le crime en Union Soviétique. Paris. Olivier Orban, 1978.


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Message Publié : 10 Mai 2007 12:51 
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Jules Michelet
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Moonelf a écrit :
En URSS en 1965, selon Questions concernant la lutte contre crime #17 55% des victimes étaient ivres au moment du viol et 30% avaient bu avec les hommes en cause. La même revue en 1975, dans son 15ième numero révèle que 50% des viols se font sous la boisson.

Sous l'emprise de la boisson ou pas celà ne donne aucune circonstance atténuante !!! Étant plus jeune, il m'est déja arrivé de bien boire et ce n'est pas pour celà que j'ai violé une femme. Pour moi, le viol est assimilable à un crime... et le sous-homme qui le commet ne mérite rien d'autre que la peine de mort. :evil:

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Skipp


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Message Publié : 10 Mai 2007 14:12 
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Pour moi,le viol est assimilable à un crime

Ne confondez pas crime et meurtre.
Dans la loi française, le viol est un crime, et je pense que c'est le cas aussi dans les autres démocraties modernes.

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Message Publié : 10 Mai 2007 16:30 
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Salluste
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Localisation : Anjou, Québec
Skipp a écrit :
Sous l'emprise de la boisson ou pas celà ne donne aucune circonstance atténuante !!!


Attention, ne me faites pas dire des choses que je n'ai pas dit, j'ai citer la revue. Que 55% des viols se passent sous effets de la boisson est une chose, mais je n'ai jamais dit que ceci était une circonstance atténuante. Un viol reste un viol.


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Message Publié : 10 Mai 2007 17:14 
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Skipp a écrit :
Sous l'emprise de la boisson ou pas celà ne donne aucune circonstance atténuante !!!


L'emprise de la boisson n'est pas une circonstance atténuantes, au contraire. Il suffit de regarder la jurisprudence.


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 Sujet du message : Re: Histoire du viol
Message Publié : 27 Mars 2008 1:09 
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Philippe de Commines
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Quelle fougue, quelle violence dans tous ces échanges ! Je suis même surpris qu'on puisse lire tout cela encore maintenant, peut-être la modération était-elle plus "coulante" en 2006 :wink:

Je retiens de ce que j'ai lu sur ces trois pages que :

1) La condition des femmes se serait dégradée après le moyen-âge en occident (mais les causes de cette dégradation ne sont pas limpides),
2) Que la religion a pu avoir des effets bénéfiques pour les femmes de la communauté, mais pas forcément pour les femmes d'autres civilisations (cas des sacs de villes)
3) Que jusqu'à l'époque moderne, en cas de viol, on ne porte pas en justice le cas de la femme victime, mais le cas de l'homme lésé (le mari, le père, le frère, etc...)
4) Que des statistiques effrayantes, y compris pour l'époque moderne, circulent, mais que les sources manquent (1 femme sur 3 victime d'agression sexuelle avant 18 ans, je ne peux pas le croire sans preuve).
5) Que le débat déjà tendu s'envenime dès qu'il est question de religion

Mais en revanche, je n'ai pas les idées très claires sur "l'histoire du viol" après ces trois pages, même si de nombreuses contributions apportent des fragments très intéressants et documentés.

Pour prendre le sujet de façon froidement et brutalement statistique, y-a-t'il aujourd'hui une étude un peu fiable pour répondre à la question suivante :

Vous êtes une fille, de milieu modeste ou pauvre, quelle est votre pourcentage de chance de passer votre vie sans être violée jamais :
1) Sous le haut empire, à Rome
2) En Gaule sous les Francs
3) Dans une grande ville au Bas Moyen-Age
4) Au Mali au XIIIè siècle
5) A Paris sous Henri IV
6) Dans une campagne française au XIXè siècle
7) De nos jours en France
etc
etc

Je parle bien chiffres, sans considérations qualitatives.

_________________
Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)


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 Sujet du message : Re:
Message Publié : 27 Mars 2008 1:13 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Narduccio a écrit :
Skipp a écrit :
Sous l'emprise de la boisson ou pas celà ne donne aucune circonstance atténuante !!!


L'emprise de la boisson n'est pas une circonstance atténuantes, au contraire. Il suffit de regarder la jurisprudence.


Il me semble d'ailleurs que c'est un progrès de la civilisation que de considérer que commettre un crime sous l'emprise de l'alcool est une circonstance aggravante, et non pas une circonstance atténuante.

Je ne sais pas quand cette inversion a eu lieu. Quelqu'un a-t'il des éléments là dessus ?

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 Sujet du message : Re: Histoire du viol
Message Publié : 27 Mars 2008 21:33 
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Hérodote
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Huyustus a écrit :
Pour prendre le sujet de façon froidement et brutalement statistique, y-a-t'il aujourd'hui une étude un peu fiable pour répondre à la question suivante :

Vous êtes une fille, de milieu modeste ou pauvre, quelle est votre pourcentage de chance de passer votre vie sans être violée jamais :
Je parle bien chiffres, sans considérations qualitatives.


Le problème est qu'on ne peut avoir de stats que si les victimes portent plainte. Or si on porte plainte c'est parce qu'on sait qu'on est victime, et que la société nous reconnait comme telle. Mais au Moyen Age les filles violées sont surtout vues comme des coupables, encore plus si elles appartiennent aux couches populaires.
Jacques Rossiaud, en s'appuyant sur R. Hood et R. Sparks (La délinquance, Paris, 1970) établit son numerus obscurus à 75, voire 80, et conclut que dans les sources judiciaires n'apparaissent qu'un cinquième à un quart des agressions sexuelles. (p.26-27).
Il établit à environ 60% le nombre de jeunes filles victimes de viols, donc environ 40% des jeunes filles ne sont pas violées. Il s'agit d'estimations bien sur, pour Dijon au XVe, établies en 1988. Je pense qu'il faudrait confronter ces résultats avec une historiographie plus récente (et un numerus obscurus établi plus récemment aussi).


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 Sujet du message : Re: Histoire du viol
Message Publié : 29 Mars 2008 3:57 
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Philippe de Commines
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Lucie a écrit :
Jacques Rossiaud, en s'appuyant sur R. Hood et R. Sparks (La délinquance, Paris, 1970) établit son numerus obscurus à 75, voire 80, et conclut que dans les sources judiciaires n'apparaissent qu'un cinquième à un quart des agressions sexuelles. (p.26-27).
Il établit à environ 60% le nombre de jeunes filles victimes de viols, donc environ 40% des jeunes filles ne sont pas violées.


C'est ce chiffre qui me paraît sidérant, et c'est contestable sur le principe. On observe 12%, et en analysant le contexte on déduit que 1 sur 5 seulement va en justice, et brutalement, mathématiquement, on déduit que 60% sont victimes...

Avec de tels raisonnements, on aurait vite fait de dépasser les 100%...

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 Sujet du message : Re: Histoire du viol
Message Publié : 10 Juin 2008 5:19 
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Plutarque
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Je viens d'aller voir le lien proposé par Foulques sur une étude de Nicole Gonthier
http://www.erudit.org/revue/crimino/199 ... 7353ar.pdf

Je l'ai trouvé fort intéressant (même s'il m'a mis mal à l'aise à certain passage trop explicite). Je le trouve vraiment surprenant de part ces conclusions et ce qui transparait finalement d'une non-impunité du viol. Bien que n'ayant aucun début d'expertise concernant la justice au XIV je ne m'attendai pas à ce que l'instruction, en général, et sur ce crime, ne particulier fut si complète...

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 Sujet du message : Re: Histoire du viol
Message Publié : 25 Juin 2008 17:23 
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Huyustus a écrit :
4) Que des statistiques effrayantes, y compris pour l'époque moderne, circulent, mais que les sources manquent (1 femme sur 3 victime d'agression sexuelle avant 18 ans, je ne peux pas le croire sans preuve).

Tout dépend de ce que l'on entend par agression sexuelle. Je pense qu'un chiffre aussi élevé prend en compte les attouchements, peut-être aussi l'exhibitionnisme et le voyeurisme. Je pense pas à des attouchements sexuels graves, mais simplement la main au c* ou le mec qui vient par derrière t'attraper les seins, choses que subissent au moins une fois pas mal d'adolescentes au collège ou au lycée, d'après mes souvenirs de cette époque.

Vous serez sans doute incrédules en vous disant que vous n'avez jamais fait cela, et je vous crois volontiers. En effet, une femme sur 3 ayant subit ce genre de "jeu" par un ado bourré d'hormones, ne signifie pas qu'un garçon sur 3 s'y adonne envers ses petites camarades. Mais un seul qui le fait sur 15 filles différentes, ça gonfle les chiffres...

Si en plus on ajoute l'exhibition, le gars il fait tout de suite du chiffre en exposant sa quéquette à une groupe de filles sortant du lycée... sans non plus les traumatiser pour la vie ! J'ose espérer que les expériences graves sont elles bien moins fréquentes.
Tout ceci pour relativiser des chiffres dont on ne sait pas trop ce qu'ils recouvrent...


Citer :
C'est ce chiffre qui me paraît sidérant, et c'est contestable sur le principe. On observe 12%, et en analysant le contexte on déduit que 1 sur 5 seulement va en justice, et brutalement, mathématiquement, on déduit que 60% sont victimes...

ça me semble également fort cavalier. D'autant plus que malgré ma piètre opinion de la nature humaine, et en particulier masculine, le chiffre me semble particulièrement élevé.
On a quand même deux freins à la quantité de violeurs :
- la punition, si elle n'est terrestre, la céleste est garantie, non ? Et si elle n'est judiciaire, se faire tabasser par le mari, le père, le frère ou le maquereau n'est pas une super perspective...
- il me semble quand même que pour la majorité des hommes, c'est bien plus agréable si la femme est consentante, et j'ai du mal à imaginer que les mâles du moyen-âge étaient plus des brutes épaisses que maintenant

Et avec un nombre de violeurs restreint, qu'ils aillent jusqu'à violer une majorité de femmes, potentiellement protégées, qui se baladent sans doute pas souvent toutes seules... c'est suspect, non ?

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On ne peut jamais se reposer sur l'amour - et c'est pourtant sur lui que tout repose. - Jean Rostand


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