J'ai lu dans mon manuel de français un texte explicatif sur la mort au Moyen-Âge qui m'a étonné beaucoup:
Au Moyen-Âge, outre les cérémonies religieuses très strictement suvies, la mort était "publique": les parents et enfants se rassemblaient au pied du lit de l'agonisant. Mais ce n'est pas tout: les voisins étaient invités et lorsque le prêtre portait le viatique dans une maison, chacun qui se trouvait dans la rue le suivait. Ainsi pouvait-on entrer, même en tant qu'étranger, dans la chambre du mourant. Ceci entraînait que les chambres de mort étaient surpeuplées...
Drôle de pratique, incompréhensible pour nous aujourd'hui...
Bien à vous,

Fialin

IL me semble qu'ils cassaient une brique pour faire partir l'âme du mort!

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"La France n'est plus qu'un simple simulacre. On ne peut plus parler de déclin, ni de décadence. Nous sommes devant la mort et la disparition." Jean de Viguerie

En fait Fialin, la question que tu poses est très pertinente. Elle pose tout le problème d'être historien: "Comprendre ce qui s'est passé avec l'esprit des gens qui y ont assisté".

Au Moyen Age, comme pendant très longtemps jusqu'à la "révolution démographique", la natalité et l'espérance de vie étaient respectivement plus et moins élevées qu'actuellement. Sans aller jusqu'à dire que les gens supportaint la mort sans broncher, il faut voir que la mort étant plus fréquente, la population s'en "accoutumait" plus facilement et donc que la mort était un événement commun au point qu'on ne la cachait pas, ou du moins pas tant qu'aujourd'hui.

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"La culture de la pomme de terre est un témoin géographique de la découverte de l'Amérique, comme celle de la betterave est une conséquence du Blocus continental"
* L.-E. Halkin

Et en plus, cela a perduré jusqu'au XIXème siècle. Mourir d'une crise cardiaque foudroyante n'était pas une belle mort, car le de cujus n'avait pas eu le temps de faire ses adieux et de recevoir le sacrement des malades.

Un livre indispensable: L'homme devant la mort de Philippe Ariès paru à l'origine au Seuil.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Drôle de pratique, incompréhensible pour nous aujourd'hui...


??? Je l'ai encore vu faire pour mon grand père il n'y a pas 20 ans

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VLPA !! VLBA !!

Ca me rappelle ce que j'ai lu dans un ouvrage sur l'Angleterre du XIXè siècle. La mort était publique, affichée ; elle faisait partie de la vie presque quotidienne. Tout le monde connaissait les longs cortèges funèbres.
D'ailleurs, il y était parlé de la dialectique du sexe et de la mort : dans cette société (anglaise), on cahchait toute référence au sexe, tandis qu'on affihciat la mort, c'est-à-dire l'exact inverse d'aujourd'hui!