Par rapport aux années 70 l'auto-stop a semble t-il pas mal décliné en France.
Parmi les causes de ce déclin peut-être une montée de la criminalité, le fait que les gens aient plus de voitures, mais voyez-vous d'autres raisons ?

Le développement des autoroutes et des transports en commun, train (surtout en Europe) et avion (surtout aux Etats-Unis) doit y être aussi pour quelque chose.

Sans compter, bien sûr, la facilité grandissante pour avoir une voiture, et aussi la disparition d'un certain esprit d'aventure issu des années 60, où on suivait les nuages (et au besoin, on les produisait ).

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Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell

L'évolution des paysages urbains peut aussi l'expliquer: les entrées et sorties de villes (du moins les plus importantes) sont devenues des labyrinthes bétonnés de bretelles d'autoroutes et d'échangeurs, qui ne se prêtent pas à l'auto-stop. De plus en plus d'agglomérations sont aussi évitées par des contournantes autoroutières, ou le stop est interdit.

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Tous les désespoirs sont permis

L'apparition puis la montée de l'individualisme est à mon avis une des principales raisons. L'individualisme caractérise assez bien les sociétés occidentales modernes.

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Le passé fut d'une telle actualité, en son époque !

Votre message me fait revivre un souvenir, celui de la "route de la mort*" qui vit en deux ou trois ans la disparition inexpliquées de 4 ou 5 autostoppeuses ainsi que d'étranges phenomènes ( hysterie collective ? ) Il s'agit en fait de la nationale 90 ( Grenoble - Albertville - Moutiers - col du Grand Saint-Bernard ) et je me rappelle qu'à la fin des années 70, tous les parents de la région ( Rhône-Alpes ) exigeaient que leurs progénitures adolescentes renoncent à faite de l'auto stop... Je pourrais peut-être retrouver quelques articles de presse sur le sujet...

Corlin

* Dite aussi la "route des élephants" car c'est par là, dit-on que Hannibal fit passer son extraordinaire armée. C'est aussi la "route du Chevalier Bayard".

Je pense que la méfiance réciproque entre autostoppeurs et automobilistes suffit largement à expliquer la disparition de ce mode de transport. Plus personne ne tiendrait à embarquer un jeune routard au look équivoque, des fois qu'il vous pointe une arme sur la nuque, et idem dans l'autre sens.
Mais on pourrait aussi parler d'un rapport au temps de plus en plus "tendu", les voyageurs prêts à partir sans savoir en combien de temps ils arriveront au but sont sans doute de plus en plus rares.