Bonjour,
Je suis à la recherche d'une information.
Le suicide a-t-il été en d'autres temps et/ou en d'autres lieux, d'une manière ou d'une autre, puni par la loi ? Et, surtout, est-il arrivé, afin de décourager les suicidaires, que la loi prévoie des sanctions envers les enfants des suicidés ?
Merci pour vos réponses.

Sous l'Ancien Régime, le suicide était puni pénalement. Il s'agit d'une pratique honteuse et condamnée par l'Eglise (seul Dieu peut reprendre ce qu'il a donné). C'est un acte très grave qui attire la honte sur la famille du suicidé.
Procédures et peines ont été codifiées en 1670.

"Le cadavre [...] était cité devant le tribunal compétent. Le juge nommait un "curateur au cadavre" sachant lire et écrire, qui représentait le suicidé, de préférence son parent. Il pouvait interjeter appel de la sentence rendue. Lorsqu'on ne pouvait alléguer ni la démence ni la maladie, le corps était traîné dans les rues sur une claie face contre terre, puis pendu au gibet, de préférence par les pieds. Il ne pouvait recevoir de sépulture en terre chrétienne: on le jetait donc à la voirie. En théorie, la peine corporelle était accompagnée de la confiscation des biens, mais on lui substituait souvent une amende. Le malheureux qui ratait son suicide était également passible de poursuites et pouvait être condamné à mort [...]"
(Article SUICIDE, in BELY, Lucien (dir.), Dictionnaire de l'Ancien Régime)

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Voici un éclairage historique sur ce sujet :
http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf ... as_affaire

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Et comme disait le grand philosophe François Valéry : Aimons-nous vivants. N'attendons que la mort nous trouve du talent...

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Tous les désespoirs sont permis

Une punition est l'interdit d'enterrer un suicidé en terre consacrée dès le Moyen Âge et avant je présume.

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le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)

Merci à tous et particulièrement à Alfred Teckel, pour vos réponses.
Ma question ne concernait pas l'euthanasie mais le suicide "classique" et ses conséquences pour les descendants, dans l'histoire.
A une époque, me semble-t-il, la faillite était passible de prison. Si la personne se suicidait, les enfants risquaient-ils, à leur tour, la prison ?
Cela vous dit-il quelque chose ?
Merci encore.

Pour un tel crime, c'est bien le moins qu'on puisse requérir !

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

Plus sérieusement,je crois me souvenir qu'en droit "belge" ,le suicide était interdit
ce qui avait pour conséquences principales des discussions dans les frais de santé
puisque l'on estimait que le "survivant" était responsable de ses lésions
(frais d'ambulance,hospitalisation,etc ...) .

Bref les médecins essayaient dans la mesure du possible de confondre suicide et accident pour éviter au survivant de nouveaux problèmes ...

Puis la jurisprudence a changé puisque suivant le même raisonement,l'alcoolique et le drogué lui aussi est responsable de son état ,et devrait lui aussi être exclu du remboursement sécu ...

Tout ce que je dis ici, c'est:

a) avec de fortes probabilités, mais non une certitude absolue .
b) ça a du être modifié dans les faits et dans les textes sans doute au début des années 60 .

Moi personellement je ne l'ai jamais vue appliquer .






De même le suicide peut être reconnu comme décès "valable" pour une assurance vie (mais dans certaines circonstances seulement ) :

. accepté : vous rentrer chez vous ,la maison a brûlé,et vous venez de perdre votre boulot (j'ai une fois vu un type à qui ces 2 choses sont arrivées le même jour ...) ,et vous vous suicidez : le suicide est accepté parce que "non conscient" .

. accepté aussi , le suicide pour "mettre fin à une maladie" ...

. refusé par contre le suicide "délibéré" (oui,il y a des gens qui se suicident de façon délibérée pour que leurs proches touchent l'assurance vie ...) ,ca c'est refusé bien sur .

Mais ce n'est donc plus comme "avant" où tout suicide était exclu des assurances vies .

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !