aislinn a écrit :
"La bonne épouse sera amoureuse de son mari
Je suis bien étonné de cette citation car j'ai lu un livre dont l'auteur affirmait qu'à cette époque mariage et amour était antinomique, le mariage servant uniquement à la procréation.
Jean-Marc Labat a écrit :
Il existe cependant toute une littérature courtoise, ainsi qu'une littérature érotique qui démontre que la recherche du plaisir charnel n'était pas absente des préoccupations des personnes de l'époque.
En effet, mais d'après le meme bouquin, la femme ne servait qu'à faire des enfants, la prostitué (d'ailleurs souvent réputée stérile) donnait le plaisir, et l'amante (présente dans la littérature courtoise) l'amour.
Jean-Marc Labat a écrit :
Le paysan qui épousait une femme en dehors de la seigneurie devait un dédommagement au seigneur de l'épouse qui perdait là une force de travail et de reproduction.
Il me semble que vous confondez "paysans" et "serf", ce dernier étant un individu dont le statut juridique, qui remonte à celui des esclaves romains bien qu'ayant beaucoup évolué depuis, en fait une propriété d'un seigneur.
La taxe de formariage ne s'appliquait qu'à ces derniers. Or, si dans certaine régions à certaines époques les serfs constituaient la majeur partie de la main-d'oeuvre paysanne, dans d'autres régions ils étaient en minorité. De plus un serf n'est pas toujours paysan : il peut, malgré ce statut, exercé une fonction importante au sein de la seigneurie (trésorier, orfèvre)