Bonjour,

C'est un sujet vaste je vous l'accorde, mais très impréssionnant par son étendu.
Je connais divers protections sur la période du moyen-age, ainsi que leurs conceptions telque la broigne, le gambison, les cottes de mailles, les plates d'armures, les brigandines.....
Mais j'aimerai savoir quelles sont celles qui ont éxisté avant et après cette période.
Afin de voir l'évolution.

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Oncques ne rebrousse

Pour ce qui concerne l'Antiquité, il faut tenir compte des conditions climatiques, qui expliquent le fait que le monde oriental n'a pas développé d'armures et autres protections très développées, car il faisait trop chaud pour se battre avec.
Ce sont donc les Grecs qui développent le premier équipement important de protection: la panoplie hoplitique, qui tire son nom du grand (1 mètre environ) bouclier rond qui avait la particularité d'être tenu par un brassard ce qui immobilisait complétement le bras le tenant. L'hoplite portait par ailleurs un imposant casque en bronze rembouré de cuir, il était peu confortable car on voyait très mal latéralement, on y avait chaud et on entendait rien. Les protections pectorales s'arrêtaient au niveau du nombril. Cela explique les blessures les plus fréquentes de la bataille hoplitique que sont les plaies au cou et à l'aine.
Le bas du corps est protégé par des jambières.

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"Il est plus beau d'éclairer que de briller" (Thomas d'Aquin).

Le problème de vue n'est donc pas un fait qui est né au moyen-âge!
Je me demande donc pourquoi n'a t'on pas fait évoluer cette vue au lieu de conserver se problème.

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Oncques ne rebrousse

A votre exposé "hoplitique" mon cher Florian, nous pouvons rajouter la présence d'une mitra pour le bas-ventre...
L'ensemble de l'équipement d'un hoplite pouvait atteindre entre 20 et 30 kilos selon M. Ducrey. Mais, il faut ajouter - chez les Spartiates en tout cas - que des hommes de main leur portaient cet équipement...
De plus, à côté de ces fantassins lourds, vous en aviez de plus légers, comme les peltastes, les archers et les frondeurs.

duc de Raguse.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

C'est-à-dire qu'on a pas "conservé" exactement le problème: il y a une longue césure entre l'équipement hoplitique et (je pense que c'est celui auquel vous faites allusion) le système de l'armure médiéval. Si je ne me trompe pas, les légionnaires romains ne portaient que des casques qui ne bloquaient pas la vue, de même que les guerriers des peuples germaniques (et encore ces derniers n'avaient un casque que dans le meilleur des cas)...

Keikoz

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Dubitando ad veritatem pervenimus
Cicéron, De officiis

Oui je parles par rapport au moyen-age, car entre le haume, les bassinets et les harmets on a été bien servit

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Oncques ne rebrousse

En fait, le problème qui se posa au Moyen Age et dans la Grèce Antique était sensiblement le même: Comment protéger la tête au maximum, car c'est la partie la plus vulnérable, en génant le moins possible la vision.

Dans le cas du hoplite, on privilégie la protection car le combat d'alors est avant tout une poussée d'infanterie, la plus forte bousculant l'autre et remportant de ce fait la victoire.
A Rome et en Germanie, le combat est plus souple dans le sens où l'infanterie a une réelle "liberté" de déplacement. Il faut donc lui permettre de voir où elle va et de se défendre dans le cas du combat au corps-à-corps au glaive qui nécessite toute la vivacité du soldat.

Et pour les cavaliers médiévaux, avec l'amélioration des lances arrive l'obligation de s'en défendre d'où augmentation de la protection et en corollaire diminution du champ de vision.

Avec la disparition de la cavalerie lourde, merci la poudre , les soldats vont privilégier la mobilité.

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"La culture de la pomme de terre est un témoin géographique de la découverte de l'Amérique, comme celle de la betterave est une conséquence du Blocus continental"
* L.-E. Halkin

En fait, on peut remarquer que l'équipement des soldats dépendait fortement de la techinque d'attaque. Les chevaliers médiévaux privilégiaient une attaque puissante à la mobilité. C'était le contraire des cavaliers musulmans qui menaient une guerre d'usure (petites attaques avec retour rapide vers des positions plus sûres, harcelement de l'ennemi avec des flêches...)

Les protections dépendaient des faiblesses conséquentes au type d'attaque choisie.

Bref, je suis d'accord avec Hannibal.

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"et nous les frapperons à la tête avec des bouteilles de bière, car c'est là tout ce que nous possédons vraiment" (Winston Churchill, le 4 juin 1940)

Oui on peut prendre pour exemple le bourbier d'Azincourt,
Où nos cher chevaliers français avec leur beaux harnois blancs, qui dans la boue pesaient une tone ......

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