Escalibure a écrit :
Châtillon a écrit :
L'hygiène n'existait pas autrefois.
Autrefois, les dames pouvaient faire leur petit besoin directement dans la rue sans remonter leur jupe. C'est pour cette raison qu'elles ne portaient pas de culotte.
Je ne suis pas d'accord avec vous. L'hygiène existe. Mais,les gens qu'ils soit du Moyen Âge, de la Renaissance ou de je ne sais quelle époque n'ont pas la même définition que nous aujourd'hui.
Quand au fait que les dames n'ont pas de culottes, c'est faux aussi. Les dessous féminins existent, là aussi différent de ceux que nous connaissons.
En effet, l'hygiène existe. Elle est évidemment bien différente de ce que nous imaginons aujourd'hui. Pour ce qui est du XVIIIe siècle (que je connais mieux), l'hygiène était relativement limitée. Cela s'arrêtait souvent au nettoyage des parties visibles du corps (mains et visage essentiellement). Les critères de propreté étaient alors déterminés par la blancheur des chemises et des manchettes. L'eau était perçue au XVIIIe siècle comme véhicule de microbes susceptibles de pénétrer par les pores de la peau et risquant de pourrir les organes internes. On ne prenait généralement des bains qu'en cas de forte maladie. Les baignoires commencent à apparaître dans les intérieurs des plus fortunés à la toute fin du XVIIIe siècle, les connaissances en médecine ayant évolué et les idées reçues sur l'eau également.
Quant aux latrines, elles sont rares dans les intérieurs au XVIIIe siècle. Cependant, on trouve parfois diverses formes de chaises percées. Mais cela ne concerne que de rares intérieurs, et souvent chez les plus fortunés.
Pour ce qui est des dessous féminins, au XVIIIe siècle, ils ne concernent généralement que les femmes montant à cheval, les comédiennes et les filles de joie. Pour ce qui est des femmes peuple, elles ne sont pas concernées par le port de dessous.