redo a écrit :
L'intimité n'existait pas pourtant "on disait" que le corps dans l'église devrait être propre quelle hypocrisie .
Le rapport entre intimité et propreté m'échappe... Le soin du corps, la toilette comme les toilettes
, étaient souvent une occasion d'échange, une manière agréable de passer le temps nécessaire à son soulagement en conversant avec son voisin. Ce genre de sociabilité se retrouve parfois encore épisodiquement lors des "pauses-pipi", du moins chez les hommes peu cérémonieux et qui peuvent plus aisément préservé leur pudeur que leurs moitiés... En tout cas se soulager en compagnie ne rend pas plus sale...
Plus sérieusement, dans l'Antiquité grecque (je songe essentiellement à Aristophane, évidemment!), le lieu d'aisance est à l'extérieur, un peu n'importe où. Ceci dit, en général, il est de bon ton d'enterrer son offrande quand c'est possible, c'est à dire que chez soi, chacun vient enrichir le jardin... mais à défaut (on ne choisit pas toujours le lieu !), une arrière rue fera l'affaire, ou alors sur les quais, hop direct à la flotte !
L'usage d'un seau n'es pas généralisé; ainsi l'excuse de la colique est présenté comme un moyen d'échapper à son mari pour rejoindre son amant, ce qui sous entend qu'il faut quitter la pièce.
Mais à l'inverse, le héros de la Paix semble beaucoup aprécier le confort d'une armure en cuir où il peut confortablement lâcher son lest via l'orifice destiné à la tête, donc les pots devaient déjà exister.
Quant à la séance de torchage, ils utilisaient un simple galet.