Je n'ai pas eu le temps de fouiner en bibliothèque donc, non sans honte, pour relancer un peu la question, je cite Wikipédia :
Citer :
On pense que la célébration à large échelle des anniversaires en Europe est due à l'influence du mithraïsme dans l'Empire romain et qu'avant cela, ce n'était pas si courant. Le mithraïsme eut une large influence à travers l'empire, puisque il fut pratiqué par beaucoup de soldats romains avant d'être supplanté par le christianisme. La célébration des anniversaires devint plus rare durant le Moyen Âge, l'Église catholique lui étant hostile du fait de ses origines païennes et préférant promouvoir la fête du « saint patron » correspondant à son prénom de baptême. Cependant, elle connut une résurgence à l'époque de la Réforme car ils étaient considérés comme une bonne manière de transférer l'attention vers une autre date que le jour de la fête du saint, dans la lignée du rejet de la vénération des saints.
Aujourd'hui encore, la célébration des anniversaires n'est pas universellement répandue en Occident. À côté des gens qui préfèrent célébrer le jour du nom, les Témoins de Jéhovah ne fêtent aucun des deux car ils les considèrent comme des manifestations païennes, de même que Noël.
(1) Je n'ai pas bien saisi l'origine exacte de la fête d'anniversaire dans le mithraïsme; qu'en sait-on exactement ?
(2) L'article semble confirmer les témoignages donnés plus haut : en terres catholiques, jusqu'à l'époque contemporaine (?), une propension à rejeter une fête dont on stigmatisait les origines païennes ; en terres réformées, le rejet contraire de l'habitude de fêter les saints. Est-ce que cette fête du saint n'était qu'un culte collectif (la communauté rend hommage au saint) ou était-elle aussi une affaire individuelle (pour celui qui en partageait le prénom) ? Pardonnez par avance ma naïveté.
(3) Pour la période contemporaine, devons-nous voir dans le succès de la fête d'anniversaire (chez nous au moins, mais ailleurs également ?) le sous-produit de la domination/influence culturelle des pays anglo-saxons et du déclin de la puissance sociale de l'Eglise ?