Proche de la bise, l'accolade, encore pratiquée dans les remises de décoration.
Lors des obsèques, par ailleurs, on embrasse la veuve pour marquer son affliction, si on la connait et au moment des condoléances, s'il y en a.
Enfin, notre chef de l'Etat embrasse beaucoup. Il adore. Merkel en sait quelque chose, qui a l'air à chaque fois en être bouleversée. Il aurait même fait la bise à la Reine d' Angleterre, violant allègrement le protocole qui interdit tout contact avec la souveraine.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Je connais trois jeunes irlandais qui ont la double nationalité franco-irlandaise. Ils vont la-bas au lycée français mais lorsqu'ils viennent ici en France, ils sont complétement perdu de devoir faire la bise à des gens qu'ils ne connaissent pas.

A la renaissance, il me semble que dans la haute aristocratie française, il était dans les us que les grandes dames embrassassent les hommes sur la bouche. Dans ce domaine, Catherine de Médicis avait semble-til peu de scrupule. Je m'interroge beaucoup sur cette pratique aujourd'hui perdue en France (quand a t-elle disparu ?).

Catherine était par ailleurs connue à l'époque pour sa familiarité, bises, embrassade, accolade, bras dessus dessous. Son gendre le roi de Navarre l'a craignait beaucoup pour ça. Avec la parole, la discussion et la rhétorique, c'était un moyen pour elle de gouverner les esprits frondeurs.

Hier en embrassant une anglaise(3615-"j'étale ma vie privé" ), j'ai été surpris qu'elle n'embrassait pas avec la langue. Je pensais que c'était juste une légende. Mais maintenant je comprend pourquoi on appelle ça un "french kiss". Bref, je voulais savoir d'où venait cette habitude bien de chez nous?

À ce sujet, on notera un phénomène qui semble actuellement se répandre dans certaines régions de Suisse allemande parmi les jeunes, essentiellement entre filles : le baiser sur les lèvres (donc sans la langue, hein ). Le sujet est régulièrement abordé dans la presse, avec toutes les questions qui se posent autour (le fait-on entre garçons et filles, entre garçons), d'autant plus que le phénomène ne traverse pas la frontière linguistique. Le fait semble être toutefois que les jeunes semblent ne pas trouver cela déplacé. Encore une preuve de la relativité des normes...

Un article qui en parle : http://largeur.com/?p=1562

Notez qu'aux USA, c'est fréquent que des personnes membres du même famille se fassent un baiser sur la bouche(par exemple le père et le jeune enfant).

Je l'ai fait!!! Voui Môssieur!! A une étudiante japonaise qui était venue l'année précédente à mes cours de français et qui revenait un an après... Ben elle est devenue toute raide comme si j'avais tenté un doigté rectal
Plus tard elle m'a confié que son père lui avait fait une seule bise dans sa vie...
J'ai l'impression que les bises, comme les salutations en général, c'est vraiment du tribal...Je prépare un diplôme avec des jeunes qui se la jouent façon "rap": on cogne les poings fermés, puis on se tape dans les mains horizontalement puis verticalement...En gros il s'agit de "scénariser" la rencontre par des codes plus ou moins virils.
La bise entre garçons procède de ce même effet: il y a quelques décennies on se serait interrogé sur l'orientation sexuelle de deux copains qui se font la bise; aujourd'hui la connotation est plutôt hyper virile au travers de la référence à la "bise maffieuse". Bref on s'embrasse entre garçons pour montrer qu'on est des "brothers", en tous cas qu'on n'est pas des "tapettes" mais des durs de durs...

Quelque soit le nombre de bises, les divers serrements de mains, les pratiques naviguent toujours autour de la distance et de la durée du contact...donc du culturel. Tout ça me fait penser à une anecdote, sans rapport avec la bise mais avec la notion de distance:

Il y a 20 ans j'ai fait une folie: je suis allé au Maroc en car. Sartre a tort: l'enfer c'est le car. C'est loooong comme un jour sans connexion.
Bref lors d'un arrêt/pipi (le 150 ème au moins), deux jeunes Marocains vont pisser dans le fossé. Je suis surpris parce qu'ils ne respectent pas la distance que mettraient deux Français dans une même situation. Mais les plus surpris sont les deux beurs assis sur les fauteuils devant moi: ils rigolent. "Regarde, ils se touchent presque!". Voilà il suffit d'une génération pour que des pratiques paraissent étranges...Et après certains doutent que l'intégration avance!! (Cétait ma contribution au débat sur l'identité française )

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"L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi... alors que c'est lui !" P. Desproges

Avec le tapage sur la grippe A la carte d'Alfred n'est plus d'actualité

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> Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
( Jean Jaurès )

Ayant vécu 2 ans en Ardèche (4 bises) je les ai importées dans ma belle-famille Alsacienne (2 bises) !!!!

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Grand amateur des livres de la série "Master and commander"

La bise se donne beaucoup en Belgique aussi. On la retrouve aussi bien dans les milieux populaires que dans les milieux bobos et étudiants. Dans les milieux populaires, le nombre varie en à l'envie, chez les bobos et les étudiants, on n'en donne qu'une. Il ne me semble pas qu'il y ait de fortes différences entre Flamands et francophones mais je n'en ai aucune certitude (Paul ?).

Parler de la bise comme d'une coutume méditérranéenne me paraît osé dans la mesure ou les jeunes Magréhbins refusent le plus systématiquement la bise entre hommes car renvoyant une image éffeminisante. Mais je n'ai jamais constaté ça chez des connaissances d'origine asiatique.

Les Anglo-saxons n'ont pas la bise mais ne rechigne pas aux "hugs", aux accolades-brèves étreintes.

Je viens d'observer une évolution récente. Avant la bise en milieu professionnel c'était de d"homme à femme ou de femme à femme, mais les hommes en restaient à la poignée de main virile. Maintenant ils se font la bise entre eux. C'est tout un art la bise de politesse, il faut faire ce geste de contact chaleureux mais sans ambiguïté, une vraie galère. J'adorerais être asiatique.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Le salut se diversifie: dans les banlieues, les hommes ont un protocole compliqué, cogner les poings droits horizontalement puis taper les mains droites verticalement.
La poignée de mains est en recul. On hésite maintenant à la pratiquer quand on ne se connait pas.
Et attention, il est interdit de prendre l'initiative vis-vis d'un grand personnage, on salue et s'il le décide, on tend alors sa main.
Pour ma part, je regrette la disparition du baise-main, c'était un très beau geste. On ne baisait pas réellment, on s'inclinait en prenant la main de la dame. Tout un art.
Pour revenir à la bise, elle peut être dangereuse entre gangsters. Il y a aussi le baiser de Judas mais on est hors de France.

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Pas moi! J'aurais à cela deux réponses: celle qui vient de mon côté MLF, c'est un geste parfaitement faux-cul qui place la femme sur un piédestal pour que surtout dessus, elle ne puisse pas bouger. Et l'autre vécu, je suis déjà tellement mal à l'aise quand un Monsieur galant veut m'aider à mettre un manteau que je mets tellement plus facilement moi-même que je ne sais pas du tout quelle contenance je pourrais prendre face à un tel geste. Je crois que j'éclaterais de rire. Une franche poignée de main quel que soit le sexe me conviendrait bien.
En effet, on ne doit pas tendre la main le premier à un supérieur hiérarchique, mais au fond ça se comprend un peu. Si un chef d'établissement le jour de la rentrée doit serrer la main à tous les profs et tous les élèves, il est mort à la fin de la journée.

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La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

C'est le problème des candidats en campagne électorale, on a mal à la main.
Un autre type de baise, baiser l'anneau de son évêque. Celà ne se pratique plus je crois.
Autrefois on baisait la main de son seigneur et de son bienfaiteur.
Pour la bise classique, il faut prévenir pour éviter les malentendus, en disant je vous fait ou je te fais la bise et l'interessée se prépare. Dans les familles c'est souvent une corvée que de faire la bise, surtout pour les enfants guidés par leurs parents: fais la bise à ta tante.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Encore la tante ça va, mais l'arrière-grand mère....

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Alceste

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La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Celà depend de qui est la tante ?
Ne pas oublier dans la série des baisers, le baiser les pieds de son souverain ou de son seigneur. Ou baiser le soulier de Saint Pierre au Vatican. Il y a même une figure de style: baiser la trace des souliers d'une dame.

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