Ce post n'a aucune intention d'être graveleux, mais cherche à recueillir des témoignages sur un fait intéresant les moeurs sexuelles. Des récits de la Nouvelle France nous apprennent que les Français avaient du succès avec les femmes indiennes car ils leur avaient révélé la pratique du cunnilinctus. Chose identique , plusieurs siècles après pendant la 2°GM, où les prisonniers français , ceux qui étaient notamment dans les fermes (le mari étant au front) avaient révélé la même chose aux femmes allemandes.
Par ailleurs, un peu de linguistique comparé nous apprend que pour les hispanophones "un francès" est une fellation. En allemand c'est pratiquer le "französich". Quant aux américains "frenching" est l'ensemble des pratiques bucco-génitales.
Donc, pourquoi diable , les habitants de l'hexagone aurait-il, à l'origine, eu le monopole de ces pratiques

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Excellent!

Plus sérieusement, je crois que le fameux french kiss est également une manière de nommer le cunnilingus. En fait, il y a débat entre ceux qui pensent qu'il ne fait que décrire le baiser bouche à bouche et d'autres pour qui il équivaut au mot cunnilingus.

En tout cas, chez beaucoup d'Occidentaux, les Français ont toujours eu une réputation sulfureuse en ce qui concerne les pratiques sexuelles. Nous le retrouvons dans nombre de films hollywoodiens (De Frantic au Dernier des Mohicans, où le capitaine anglais déclare d'un ton péremptoire: "tout ce que les Français savent faire, c'est faire l'amour avec la bouche"), dans le langage (comme vous l'avez relevé), dans la réputation de ses habitants (un Français célibataire à l'étranger doit courir vite s'il veut rester célibataire)...

Sans parler de la "french letter", dont Anglais et Français se renvoient la paternité par-dessus la Manche...

Mais nous nous écartons du sujet, là, et de la question posée par Faget.
Les Français seraient-ils les héritiers des "bonnes manières" apportées par des nations civilisatrices mais décadentes? (les Romains, pour ne pas les nommer, qui auraient eux-mêmes appris ces techniques des Grecs?"

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Vercingétorix, né sous Louis-Philippe, battit les Chinois un soir à Roncevaux... (air connu)

HIC PATRIAE FINES SISTE SIGNA
HINC CETEROS EXCOLVIMVS LINGVA LEGIBVS ARTIBVS

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Qui se dit Pariser en allemand

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

La pratique était honteuse chez les Romains, et absolument prohibée (en théorie) car comble de l'humiliation et de la dévalorisation pour un citoyen : la bouche est l'instrument premier de l'orateur, elle fait l'identité du citoyen. La pratique bucco-génitale revient à priver de parole, comme le nourrisson au sein est privé de parole ("in-fans" est celui qui ne parle pas, et "fellare" a pour premier sens "têter le lait au sein"). Ca ne signifie pas, bien sûr, que la pratique n'existait pas, mais dans officiellement elle était une transgression politique, et se faire traiter de "fellator" par un adversaire, c'est une atteinte à la dignité de citoyen.
Une lecture très intéressante car véritable analyse des textes à disposition (mais un peu éprouvante à la longue par sa crudité) : l'érotisme masculin dans la Rome antique de Thierry Eloi et Florence Dupont.

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Ne parlez jamais sèchement à un Numide.

Honteuse d'homme à homme, non ? Ce que vous dites est tout à fait vrai, mais concerne les hommes. La femme étant mineure politiquement et ne s'exprimant pas comme orateur, la pratique ne devait pas être condamnée dans la relation homme-femme ?

Mais bon de toute façon, je ne vois pas en quoi le fait que ce soit une pratique romaine permettrait d'expliquer la réputation française en la matière, car les Italiens et bien d'autres nationalités devraient eux-aussi avoir bonne presse.

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« Que de choses ont été vécues sans avoir été dites ! » Paul Veyne.

Toutes les hypothèses sont permises :
De la publicité mensongère ? L’oisiveté ? Pour pallier à des dysfonctionnement érectiles ?

Quand au monopole, c’est un peu prétentieux :
Statistiquement sur des milliards d’individus, il est théoriquement impossible que toutes les pratiques sexuelles ne se soient pas produites, volontairement ou involontairement, quelques soient les peuples ou les ethnies.
Que certains en aient fait plus état que d’autres pourquoi pas ?
Que des croyances ou des religions aient pu orienter certaines pratiques pourquoi pas ?
Que des épidémies de maladies vénériennes aient pu influer, pourquoi pas ?

....le monopole « hexagonal », je suis perplexe !

Je pense qu'Aspasie parlait des relations bucco-génitales d'homme à homme ou femme. Seule une femme pouvait pratiquer cela donc.

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« Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis ; ce n'est pas le manœuvre qu'il faut instruire, c'est le bon bourgeois. »
Voltaire, 1766.

Ah oui, pardon, je pensais à la seule fellation, j'avais oublié le cunnilingus.
Drôle de message...

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« Que de choses ont été vécues sans avoir été dites ! » Paul Veyne.

on pourrait traduire par "lèche-cul" ?

Approche scientifique :
L’histoire épidémiologique des maladies vénériennes en relation avec les pratiques sexuelles pourrait avoir un certain intérêt, même un intérêt certain.
Par exemple : herpes buccal….
Lymphogranulomatose vénérienne
C’est une maladie sexuellement transmissible aux Etats Unis, bien que plus répandue dans le tiers monde. A différencier du GRANULOME INGUINAL causé par Calymmatobacterium granulomatis.
http://www.chu-rouen.fr/ssf/pathol/lymp ... ienne.html

L'émergence de la lymphogranulomatose vénérienne (LGV) en Europe de l'ouest
http://www.medicms.be/aprint.php?article=714

Travers bien masculin, assurent beaucoup de femmes...

Plus sérieusement, il est douteux que le cunnilingus ait été aussi largement pratiqué à Rome que la fellation, pour des raisons évidentes de hiérarchie des sexes: le rôle sexuel des femmes dans cette société, quand ce n'était pas la reproduction, était de donner du plaisir, non d'en recevoir.
La fellation était, comme toute autre forme de pénétration, pratiquée par une femme, un garçon, un esclave mâle ou femelle, sur un homme mais en tout cas le fellateur devait être en principe un inférieur.
Ce qui était considéré comme pervers et inadmissible socialement, c'était la relation en mode passif d'un homme adulte et libre avec un autre homme.
D'après l'ouvrage de Craig, le cunnilingus était pratiqué par les prostitués ou esclaves mâles sur leurs clientes ou maitresses.
L'acte en soi, quoique sans doute largement pratiqué, était considéré comme sale; dire de quelqu'un qu'il avait la bouche sale, c'était impliquer qu'il faisait des fellations.
Il y a un autre livre sur la question:

"Histoire raisonnée de la fellation" par Thierry Leguay.

Qui l'a lu ? Des avis ?

comme le soulignait Voltaire, je suppose que c'est ouvrage à lire d'une seule main

me leurre-je, ou les singes bonobos seraient les seuls animaux à pratiquer cela aussi ?