Vous pouvez je pense consulter le livre de JL Flandrin, Le sexe et l'Occident.
http://www.decitre.fr/livres/LE-SEXE-ET ... 2020093859

Je l'ai parcouru il y a un bon moment, mais je crois me souvenir qu'il avance, comme certains l'ont déjà dit ici, qu'une certaine licence sexuelle semble avoir longtemps prévalu, notamment dans le monde paysan (jusqu'au XIXe tout du moins). Flandrin évoque des lieux où se réunissaient les jeunes adultes, les adolescents en quelque sorte (même si l'adolescence n'est pas alors culturellement et socialement constituée comme aujourd'hui). Des lieux donc où ils pouvaient pratiquer certains jeux sexuels, tant qu'ils ne menaient pas à une probable grossesse. Ça laisse une certaine marge de manœuvre, si je puis dire.

Il est possible que cet ouvrage soit un peu daté également.

Cordialement.

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Pour remonter à la source, il faut nager à contre-courant.

A Flandrin, qui est une très bonne référence, on pourrait également ajouter L'Harmonie des plaisirs de Corbin et également les passages concernant la vente du pucelage des petites filles par leurs parents dans La prostitution et la police des moeurs au XVIIIe sièce d'Erica-Marie Benabou.

Ce doit être dans cet ouvrage où il parle de l'albergage dans les Alpes et du maraichinage dans le Poitou. Pratiques qui m'avaient profondément étonné pour leur libéralisme.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Pastoureau, dans son livre Noir, histoire d'une couleur(Points histoire , Seuil), ne croit pas à l'explication sexuelle du petit chaperon rouge qu'il trouve beaucoup trop moderne. D'abord, les enfants du Moyen-Age sont souvent vêtus de rouge, les premiers écrits de ce conte datant de cette époque. Dans ces premières versions, le petit chaperon rouge est né le jour de la Pentecôte, et la couleur de l'Esprit Saint est le rouge alors que la couleur du diable est traditionnellement le noir. Une évocation de la lutte éternelle entre le bien et le mal ne peut pas être écartée.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)