Atlante a écrit :
Vous soulevez un point intéressant, Narduccio.
Mythologie, dans la religion ou pas, fait référence à des temps anciens : la création du monde, l'apparition / création de l'homme, la création du système de société ou civilisation...
A ce titre, l'Apocalypse, qui est censée annoncer dans l'esprit général la fin du monde, mais plutôt dans les détails, littéralement "la levée du voile", la "révélation", fait plutôt référence à un futur indéterminé. Il en est de même d'ailleurs des prophéties.
Est-ce que concernant ce genre de récit, on peut encore parler de mythologie ?
Pour ma part, je le pense, étant donné qu'elle raconte une histoire incertaine emprunt de la fin des temps que l'on retrouve dans toutes les mythologies, cette dualité mort/vie, beau/moche, jeune/vieux et j'en passe. Sans elle, la vie et ses dogmes perd tout son sens, la mythologie perd son socle, la religion n'est plus, car ce qui fait qu'elle existe, c'est souvent la luttre contre son opposé pour développer une croyance et même une foi en ce que l'on fait contre quelque chose.
Dès lors l'apocalypse présente un destin funeste souhaité et revendiqué, dans l'ancien testament le courroux de Dieux n'a t'il pas exterminé Sodome et Gohmorre, et les mythes ne s'éloignent justement pas de cette dualité.
Dans la mythologie grec, la matérialisation de la fin des temps l'était au travers de chronos qui mangea ses enfants pour garder le contrôle du temps et par conséquent de la vie (la lutte des dieux contre les titans pour préserver le monde des humains), tout comme la guerre des dieux scandinaves contre les géants pour sauver le monde d'un fin tragique.
Et tu verras que pour l'apocalypse, la religion matérialisera la fin des temps dans ses dogmes avec la notion de l'antéchrist, la mort avec la création de l'enfer, et pour autant ils sont à mon sens des mythes, car leur histoire ne fait que les présenter mais ils n'ont jamais été vu comme l'atlantide. Le mythe découle bien souvent d'un mystère, d'une chose qui ne s'explique pas, et la fin des temps de l'apocalypse rentre tout à fait dans ce syllogisme.