Pas de contradiction car
la mythologie antique est composée d'innombrables récits, tous divergents, concernant 3000 dieux et personnages. Chaque lieu adapte le récit; parfois des noms différents sont donnés aux héros, et chaque auteur a sa version. D'où une complexité mais aussi une richesse exceptionnelles.
Séléné, déesse de la lune, a différentes généalogie selon l'auteur. Elle est
parfois identifiée à Artémis,
Diane chez les romains, déesse de la chasse et des animaux sauvages et qui aurait donc la lune dans ses attributs, comme Apollon a le soleil.
Séléné tombe amoureuse d'Endymion, roi, prince, parfois fils de Zeus, chasseur ou berger, ma version préfére est berger, qu'elle voit durant son sommeil éternel provoqué différemment selon les sources antiques.
On a le même récit avec Artémis ou Diane, attributaire de la lune, le sommeil assure à Endymion une jeunesse éternelle. Ils auront 50 filles.
Il existe de nombreux tableaux de Diane regardant avec amour, de la lune, son berger endormi: notamment Annibal Carrache et Pier Francesco Mola (1660).
Voir chez Hazan, "Dieux et héros de l'antiquité" les tableaux les représentant; superbe.
Les auteurs d'opéra ont préféré traiter de Diane et Endymion, comme les peintres, car l'affaire est corsée par le fait qu'Artemis ou Diane est vouée à la chasteté comme déesse vierge, farouche même.
J'adore ce mythe, fantasme formidable où une déesse rejoint la couche d'un mortel pendant des rêves qu'elle provoque. A utiliser, en transposant, avec modération.