Fialin a écrit :
La course est finalement interdite au congrès de Paris, qui se tient en 1855, à la fin de la guerre de Crimée. Il fait parti d'une loi maritime internationale mise en oeuvre par Napoléon III.
Fialin
A noter que les Français ont lancè au Havre en 1875 un bateau de 42m de long, le "Zemajteij" (plus tard "Velox") pour le compte d'un citoyen, et apparament diplomate officieux, Russe, le comte Benedykt Henryk Tyszkiewicz. Selon un livre publié en 1993 ("Velox" / F.Chevalier et J.Taglang), ce navire, qui appartenait au comte Tyszkiewicz, avait été armé en guerre avec 8 canons, des marins de l'état Russe et battait le pavillon de guerre Russe. Je comprends donc qu'il s'agissait vraissemblablement, administrativement parlant, d'un bateau corsaire. A noter également que la comtesse était issue de la famille Peabody de Boston, bien connue dans la banque, l'armement maritime et le yachting, et que ce bateau corsaire, peut être le dernier de sa catégorie au sens strict du terme, peut également être considéré comme un des premiers yachts modernes.....
Egalement, au sujet des corsaires, pirates, flibustiers, boucaniers etc..., ma compréhension est que les personnes appartenant aux milieux maritimes ont souvent eu une assez grande capacité à changer de catégorie, et parfois même de pays, selon les opportunités. Dans ces conditions, un marin qui avait été capturé alors qu'il était lui même engagé dans une action offensive était traité de façon très différente selon qu'il parvenait ou non à montrer le caractère "licite" de celle-ci. ie. son appartenance à la marine de guerre de son pays ou l'existence d'une "lettre de marque" pour son bateau, supposant que les deux pays aient été en guerre. Dans le cas contraire il était très souvent pendu.
Ceci dit, assez peu de choses pouvaient empécher un individu d'être pècheur un jour, pirate le lendemain, corsaire le surlendemain et marin de l'état ensuite...