Bonjour tout le monde,
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Peut-on donner dès lors, un sens précis à un mot arabe du 7 ou 8 éme siècle alors qu'a cette époque l'arabe venait seulement d'être vocalisé.
Le Coran régit certainement le sens des mots, mais c'était tout de même très nouveau à l'époque et l'Islam bien jeune.
ça c'est la TRANSCRIPTION. Mais le Coran a d'abord été transmis oralement, c'était la langue mère des arabes qui comprenaient parfaitement les sens, sans ambiguité. Un arabe pouvait lire facilement sans avoir recours aux voyelles. ça sonnait juste dans l'oreille
On disait même que Omar pouvait deviner la suite d'un verset qu'il n'entendait que pour la première fois ..
Par contre lorsqu'il y a eu islamisation de contrées et de peuples non-arabes, il a fallu inventer un système de TRANSCRIPTION leur facilitant la lecture
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Mais je ne baisse pas les bras, je vais les trouvez ces textes c'est un beau défi que de me replonger dans ma langue maternelle
C'est une excellent attitude, j'apprécie fort bien.
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Malheureusement je ne peux pas vous contredire parce que tout simplement mes connaissances sont très limitées en arabe du 7e, 8e et 9e siècles
Et pourtant c'est de cette période dont il s'agit
Voici le premier message d'AliceBonamy :
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Une petite question d'onomastique.
Quelqu'un peut-il m'expliquer le coup des noms arabes qui ont cinq parties, dont chacune peut être utilisée dans les textes, en désignant toujours la même personne.
Comment s'appelle chacune des parties du nom et comment peut-on les identifier ?
Personne de nos jours ne complique sa vie avec un pareil système! Au maghreb c'est le nom et le prénom (d'ailleurs au maghreb, Laqab se traduit par NOM de famille, ), en Egypte, c'est le prénom auquel on ajoute le prénom du père, du grand-père (parfois considéré comme celui de toute la famille), dans les pays du golfe c'est un peu plus compliqué avec les (A:L) ...
Donc, il est depuis le départ CLAIR que l'onamastique dont on parlait, c'est celle de cette période Citer :
En revanche ce que je sais, c'est que l'arabe littéraire n'a pas beaucoup changé depuis ! A moins que depuis il n'y ait eu que les mots Laqab et quelques autres qui se sont rebellés pour aller contredire le coran...
Bon, soyons sérieux. Oui, l'arabe littéraire
A BEAUCOUP CHANGE Au point où un écrivain comme l'Egyptien MUSTAPHA SADEK ALRAF'II - (Que vous devez connaitre, n'est ce pas
- ) ne se reconnaissait pas dans la littérature contemporaine. Lui, il se disait "saheb lissan salafi" (litt (Ecrivain d'expression classique)
Les poèmes suspendus "Almouallaqa:te", ce n'est pas donné à tout le monde d'en comprendre le sens, mon ami! Allez nous traduire le poème dit "Lamiyya" (finissant par L) du grand "Chanfara", allez nous traduire "tarafa Ibn Al Abd" (Li-khawlata atlaloun bi-bourqata thahmadi, talouhou kabaqui alwachmi fi dhahiri alyadi) - Nous en donner juste le sens dans un arabe littéraire contemporain ...
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titre vous seriez encore capable de vous en sortir avec une pirouette
Encore une fois, voici la traduction du verset et le lien:
Ô vous qui avez cru ! Qu'un groupe ne se raille pas d'un autre groupe : ceux-ci sont peut-être meilleurs qu'eux. Et que des femmes ne se raillent pas d'autres femmes : celles-ci sont peut-être meilleures qu'elles. Ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que "perversion" lorsqu'on a déjà la foi. Et quiconque ne se repent pas... Ceux-là sont les injustes.
http://www.oumma.com/coran/afficher.php?NumSourate=49
C'est l'
UNIQUE traduction qu'on peut donner à LAQAB dans un contexte comme celui qui nous intéresse. Pour ce qui est de titre, les arabes n'en connaissaient pas l'usage, même leurs rois de Kinda, ils les appelaient par leur noms (ex. Imru Alqayss)... D'ailleurs, c'est pour affirmer l'autorité morale de Mahomet que ces compagnons l'appelaient "Rassoul Alllah, et rarement ou jamais Mohammed", il était l'exception qui confirme la règle.