Bonjour à tous,

J'ai eu la chance de passer de très bonnes vacances, ce qui vous touche, j'en suis certain
Pendant celles-ci, j'ai assisté à la "conférence" d'un passionné d'arbalète lors des fêtes médiévales de Genestelle, en Ardèche. Ce passionné passionnant a illustré son propos d'expressions encore utilisées et issues directement de l'usage de l'arbalète. Ainsi :
- se tenir à carreau : se tenir hors d'atteinte des carreaux de l'arbalète.
- mettre le pied à l'étrier : dans le but de recharger l'arme, chose peu aisée comme je l'ai moi-même découvert.

Très étonné, j'ai probablement accompagné les autres membres du public dans leurs "oh !", leurs "ah !" ou leurs " et bien ça alors !". Et puis, chemin faisant vers les plaines humides du Nord, je me suis souvenu que j'avais, sur mon bureau, un condensé de connaissance sur le sujet, tapis au fond de mon Mac : vous.

Alors, si vous avez d'autres expressions issues du lointain moyen-âge à me faire découvrir, je vous promets encore des "oh !", des "ah !" et des "Et bien ça alors !"...

Respectueusement.

Eh bien, pas du langage de la guerre, puisqu'il s'agit de quelque chose de plus joyeux : "faire bonne chère" vient de "chiere" qui signifiait "le visage", "la face". C'est à dire qu'on a la mine réjouie quand on participe à un repas agréable .

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Ne parlez jamais sèchement à un Numide.

" Mettre la table " puisqu' au Moyen - Age on la dressait, à chaque repas, sur des tréteaux mobiles .

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Il est beau de suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant . André Gide .

Celle qu'on entend ou voit dans les médias en ce moment (2 fois hier, pourquoi ???).

L'expression "faire long feu" qui n'a pas de rapport avec la rapidité d'un acte mais qui est synonyme d'échec. Quand les soldats mettaient le feu aux poudres des mousquets ou des canons, si la mêche était trop longue, la balle ou le boulet étaient éjectés trop tard et donc la cible manquée.

Merci,

je pousse mes premiers "oh !" !!

Non,non ....
Faire long feu,ça fait "Pshiit" et pas "Boum" .

La balle ou le boulet est toujours "dedans" 9 fois sur 10,
et "il n'y a plus qu'à" la retirer ...
(prévoir un bon petit moment ....) .

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

Effectivement mais il y a en fait deux hypothése pour l'origine. Le "pshitt" dont vous parlez est dû à la pèriode où les cartouches n'étaient pas étanches, le coup ne partait donc pas si celles-ci étaient trop humides. Donc "Pshitt" ou "Boum", même combat.

Plus récent : "Coincer la bulle" évoque le déplacement et la mise en place et de niveau des pièces lourdes d'artillerie. Une fois la bulle "coincée" entre les deux repères, il fallait attendre les ordres de tir. Et comme ça pouvait durer longtemps...

Je n'ai pas grand-chose à proposer à part ceci :
Je suppose que dans "se ranger en bataille" il faut entendre bataille au sens de "formation de n chevaliers" et non "affrontement".

Par contre il y a des expressions héritées non du Moyen Age mais de la guerre de siège du XVIIe : battre en brèche (employer des projectiles destinés à ouvrir une brèche dans un mur), battre la chamade (un roulement de tambour particulier destiné à faire savoir à l'ennemi qu'on désire se rendre).

Dans la rubrique "Histoire militaire", j'avais ouvert un topic qui a été rebaptisé "Termes militaires anciens" et qui a donné lieu à un fructueux échange de vues.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Bonjour, je ne trouve pas votre topic (peut-être est-il trop ancien ou je suis passé devant sans le voir)

"Ne pas faire de quartier" ou "Pas de quartieeeeer !!!" :

Le quartier était l'endroit où les blessées se faisaient soigner, les autres se reposant ou se distrayant, oubliant les tracas de la guerre (XVII°). L'expression voulait donc dire ne pas laisser un instant de répit à l'ennemi.

"Faire la barbe à quelqu'un" : se moquer ou vaincre quelqu'un.

Au moyen-âge, certains soldats avaient pris le malin plaisir de couper la barbe des vaincus les plus nobles ou les plus élevés.

Je vous passe le fameux "Tambour battant".

Mettre sa main au feu : cela vient du temps de l'ordalie (jugement de Dieu). On demandait à un individu coupable d'un crime de prendre une barre de fer chauffé à main nu. Si la brûlure commençait à guérir dans les 3 jours il disait la vérité sinon il avait menti.

avoir maille à partir : La maille est une monnaie, la plus petite (1 centime actuel par exemple). Impossible de la partager. Donc on finissait toujours par se disputer pour elle.



Avoir voix au chapitre : le chapitre est l'assemblé des moines, des chanoines ... . Quand ils se se réunissaient pour discuter de leurs affaires, les novices et serviteurs devaient se taire : ils n'avaient pas voix au chapitre.

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le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)

Ah ! il y a aussi :
à la queue leu leu : leu est le loup donc au bout de la queue du loup un loup.

autant en emporte le vent : on trouve cette expression chez Villon qui expliquait par ce proverbe la fugacité des choses de la vie.

Battre sa coulpe qui vient du mea coulpa

Boire à tire-larigot c'est-à-dire comme un trou
larigot à plusieurs origines :
C'est un pipeau : après avoir jouer longtemps, on a soif ou on boit comme on joue
C'est aussi le gosier
Ce sont le nom des cloches de la Cathédrale de Rouen : La Rigault (nom du donateur). A force de les faire sonner on a soif.

une autre paire de manche : au moyen âge les manches n'étaient pas cousus définitivement, on pouvait donc les changer facilement

une petite dernier chercher des noises : les noises c'est le bruit

Bon je sèche mais si je dois en connaître d'autres!!

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le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)

Pour SEDULOS
Dans la rubrique "Histoire militaire", vous consultez l'index qui est en tëte de liste et qui a été rédigé à grand peine par Plantin Moretus, vous cherchez "Thèmes militaires transversaux". Puis vous cliquez sur"Termes militaires anciens". Voilà!

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Les dames avaient coutume d'en défaire une qu'elles offraient à leur champion lors des tournois. On a fini par désigner par "manche" le nom de chaque partie.

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"L'opinion publique n'existe que là où il n'y a pas d'idées."
"On devrait toujours être légèrement improbable."
Oscar WILDE