Dans les civilisations essentiellement orales, la connaissance et la prononciation d'un mot confère une forme de pouvoir sur la réalité que le mot désigne.
Dans le foisonnement des cultes polythéistes environnants, les hébreux se signalent par leur culte à un dieu qui refuse de leur révéler son nom (ils devront se contenter de la périphrase "Je suis"), évitant ainsi de leur donner un quelconque pouvoir sur lui.
Le caractère tabou des mots désignant ce qui concerne la divinité (pas seulement chez les Hébreux) ou des éléments liés aux fonctions intimes de la sexualité ou de la scatologie devait induire une forme de frustration, de verrou, qui "sautait" en cas d'humeur colérique : la plupart des interjections exprimant des mouvements d'humeur appartiennent au champ sémantique de la théologie, de la sexualité ou de la scatologie. Ce type de réflexe est probablement très ancien et très répandu dans la plupart des civilisations.

Y a t il un rapport, entre l'insulte "connard", et le fait que les acteurs burlesques de je ne sais quelle ville (rouans?), etaient appellés "connards"

On en parle beaucoup sous Henri II si mes souvenirs sont bons

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"A la guerre comme en amour, seul le contact donne quelque chose" B. de Montluc

Vive l'Empereur !

Je ne le pense pas. Il vient du vieux mot désignant le sexe féminin. Mot qui n'était pas péjoratif au Moyen-Age.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)