Citer :
Courriel est un mot mal formé : que je sache -el, comme suffixe signifiant "électronique" par abréviation n'est pas de "bon aloi". J'aime mieux un mot emprunté que contrefait.
"En France, l’appellation
courriel, d’origine québécoise, a été rendue obligatoire pour les textes officiels depuis le 20 juin 2003 par la
Délégation générale à la langue française et aux langues de France pour toutes les administrations et services publics français qui ont désormais l’obligation d’utiliser ce terme de préférence à tout autre. L’emploi du terme courriel est un équivalent des termes admis message électronique et courrier électronique lorsqu’il s’agit du document transféré par une messagerie électronique. Ce terme se répand aujourd’hui de plus en plus, et a donné lieu au dérivé
pourriel, terme qui s’est imposé pour désigner le
spam (courriels non-sollicités).
La fausse abréviation
mél. (pour messagerie électronique) a été proposée en 1997 par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France pour préfixer une adresse électronique sur une carte de visite ou un en-tête de lettre, comme on utilise
tél. pour indiquer un numéro de téléphone.
Mél. ne doit en aucun cas être employé comme substantif. Cela dit, ce mot ne s’est pas implanté en France, ni dans aucun autre pays francophone.
On remarque aussi l'apparition du verbe
mailer ou
courrieller pour envoyer un courrier électronique, encore bien moins utilisé cependant que son l'équivalent anglais to email qui est passé dans le langage courant dans cette langue". Source : Wikipedia.
Le terme "anglais"
mail est en fait issu du français (
malle-poste : véhicule utilisé pour acheminer le courrier)... Quand contrefaçon et emprunt s'emmêlent, où trouver le salut?!
C'est intéressant de voir que c'est la personne qui maîtrise à priori le mieux l'anglais ici qui démonte l'usage inapproprié de certains anglicismes.
Citer :
C'est intéressant de voir que c'est la personne qui maîtrise a priori le mieux l'anglais ici qui démonte l'usage inapproprié de certains anglicismes.
Il n'est pas prouvé que je sois ici "la personne qui maîtrise
a priori le mieux l'anglais"...
Les quelque quarante ans d'enseignement de l'anglais que j'ai assurés de mon mieux ne m'ont jamais fait renier l'amour profond que je nourris pour le français. De même que j'ai toujours signalé à mes élèves et à mes étudiants ce qui distingue l'anglais de Grande-Bretagne de celui des Etats-Unis (
"Nous avons beaucoup de choses en commun -- déclarait Oscar Wilde aux Américains qui l'accueillaient sur leur sol -- ...
sauf la langue!") en leur recommandant de ne pas mélanger les deux en un
"Mid-Atlantic English" aussi ridicule d'un côté que de l'autre de l'océan, je n'ai jamais manqué une occasion d'aiguiser leur discernement et leur sens du ridicule en leur apprenant à débusquer tous les bricolages à la mode qui incitent les Français à utiliser un anglais de pacotille...