Mais traboule ne vient pas d'un nom propre, on en attribue généralement l'origine à trans-ambulare.
Accessoirement ce n'est pas une rue, c'est un passage toujours couvert, et privé.

Une traboule, ce n'est pas tout à fait une rue, c'est un passage entre deux rues empruntant des passages (porches, cour, etc) à l'intérieur d'immeubles privés.

une lavallière :
- cravate à large nœud flottant et souple

Du nom de F.-L. de La Baume Le Blanc, duchesse de La Vallière [1644-1710], favorite de Louis XIV. (Source : TLFi)

Les peintres ont commencé à représenter cette cravate large au nœud flottant et souple vers la fin du XIXe siècle. Particulièrement affectionnée par les femmes au XIXe siècle puis par les artistes, les étudiants et les intellectuels de gauche, cet accessoire est aujourd'hui porté de façon exceptionnelle, notamment aux mariages ; il peut se nouer alors comme une cravate traditionnelle. (Wikipedia)

Cédric VILLANI, directeur de l’Institut Henri Poincaré (IHP) et qui a reçu récemment la médaille Fields de mathématiques, arbore une lavallière à chacune de ses apparitions médiatiques.

Découvert en lisant le numéro en court de la revue l'Histoire qui y consacre un article: le nom de lynchage vient d'un certain William Lynch, juge de paix américain du XVIIIème siècle, qui aurait institué une forme de procès expéditifs.

Merci pour ces informations.
Il semble que la lavallière soit devenu un article principalement masculin au cours du XIXème siècle.

messaline :
femme de moeurs dissolues

Du nom de Messaline, femme de l'empereur Claude, connue pour ses débauches, exécutée sur ordre de son époux en l'an 48. (TLFi)


@ Enki-Ea : je m'aperçois que lavallière figurait dans la liste que tu as proposée dans ton message d'ouverture...

Illustrations de l'usage de messaline en littérature :

J'en ai connu qui, sous l'apparence de saintes, étaient de véritables Messalines !
(Flaubert, Bouvard, t. 2, 1880, p. 58)

De même qu'on découvre souvent un avare vaniteux dans un homme connu pour ses charités, sa forfanterie de vice nous fait supposer une Messaline dans une honnête fille pleine de préjugés.
(Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 943)

Ces deux auteurs ont gardé la majuscule.

Cela ne vient pas d'un nom propre de personne, mais le phénomène est analogue : dans un grand nombre de documents militaires français de la PGM (citations, rapports de combats, etc) un "taube" désigne un avion allemand. De Taube, colombe, qui était le nom officiel d'un modèle d'avion de reconnaissance allemand, désarmé, primitif avec ses ailes en forme d'aile d'oiseau, et utilisé uniquement au tout début du conflit. Assez inexplicablement, le nom de cet avion rare et désuet est devenu un terme générique pour avion militaire allemand, employé dans des cas où l'erreur d'identification est exclue, et au moins jusqu'en 1916.

cyrillique

LING. [En parlant de signes d'écriture] Du type, proche de la capitale grecque, dont l'invention est attribuée à Saint Cyrille, et utilisé pour la transcription de langues slaves (TLFi)

St Cyrille (< lat. Cyrillus, gr. Κύριλλος )

Trouvé à l'instant dans un dictionnaire anglais. Le terme est identique en français.

paulownia (subst. masc.)

BOT. Grand arbre d'ornement, originaire d'Extrême-Orient dont les fleurs mauves ou bleues et odorantes apparaissent, en mai, avant les feuilles.

− P. méton. Fleur de cet arbre.

1864. Du nom d'Anna Paulowna, fille du tsar Paul 1er, à qui cet arbre fut dédié en 1835 par les botanistes allemands Siebold et Zuccarini, suff. -ia*, sur le modèle de nombreux noms botaniques: magnolia*, bégonia*, fuchsia*.

Il me semble qu'on ne l'a pas encore cité : le robinier-faux acacias. En hommage à Jean Robin.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Il ne me semble pas que ces deux fleurs aient été citées.

Le dahlia du nom d' Anders Dahl , le botaniste suédois qui rapporta cette plante du Mexique .

Le camélia, nom donné par Linné en souvenir du frère jésuite Josef Camel, botaniste de renom signant ses écrits Camellus, qui envoya l' arbuste en Europe.
A noter que l'orthographe primitive du nom était camellia ; c'est le roman d'Alexandre Dumas," la Dame aux Camélias " qui imposa une autre graphie. Actuellement les deux formes sont admises.

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Il est beau de suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant . André Gide .

marivauder / marivaudage

marivauder :
A. −Littér. Écrire, s'exprimer à la manière de Marivaux, avec affectation, préciosité, recherche
B. −P. ext. Tenir ou échanger des propos, en particulier dans le domaine amoureux, d'une galanterie délicate et recherchée

Étymol. et Hist.
1. 1760 «s'exprimer à la manière de Marivaux»
2. 1838 «badiner avec esprit»
Dér. du nom de P. Carlet de Chamblain de Marivaux [1688-1763] écrivain fr. remarquable par le raffinement et la délicatesse de son style et des sentiments qu'il exprime (TLFi)

J'ai ouvert le fil suivant :
- noms communs dérivés de personnages de fiction (littérature, mythologie...)
viewtopic.php?f=80&t=26225

Pour continuer dans le domaine des fleurs : le fuchsia. Provenant de Leonhard FUCHS, médecin et botaniste allemand du XVI° siècle.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "