Cuchlain, surtout ne voyez pas de mépris dans ma réponse tardive, c'est simplement que je ne maîtrise pas encore ce forum.
Cuchlainn a écrit :
Mistigri a écrit :
Comme dit plus haut, mon indicateur ne vaut que pour la 1ère impression ; il permet de faire des hypothèses et de les vérifier ; mais il est conforté par d'autres, et surtout par mon propre jugement a posteriori. Mais à moi, il reste utile.
Par exemple, un cv d'ingénieur qualité, qui m'avait été soumis, en version electronique, avec 2 fautes par phrase (fautes identifiées par le correcteur de word, donc ignorées sciemment). Et bien, direct poubelle : non seulement le candidat n'est pas à sa place pour cet emploi, mais sa société qui le présente n'est pas sérieuse. (Quelqu'un avait évoqué plus haut cette logique de l'entreprise).
De cette manière-là d'accord, mais ce n'est pas votre indicateur que vous utilisez.
Vous faites l'équivalence : méprisant l'orthographe égale pas sérieux (a).
Soit, nous sommes en phase là-dessus.
Mais quand vous parlez du mépris de l'orthographe comme un indicateur de l'âge et que "cet indicateur vous est utile", cela ne peut guère que s'écrire comme :
méprisant l'orthographe égale probablement jeune (b).
Sachant (a), vous allez donc conclure : "jeune égale probablement pas sérieux".
Je ne vais pas entrer dans le jeu des syllogismes, car je n'y suis pas douée. Toujours est-il que je ne me sens pas concernée par la conclusion que vous en faites. Je ne pense pas avoir dit cela. Ou si j'ai pu le laisser croire je vais reformuler :
Dans mon premier post j' insistais sur le fait que "l'indicateur" qui était très utile en matière d'orthographe était surtout la méconnaissance de la distinction entre participe passé et infinitif (qui est le titre même du sujet). En effet, c'est une règle dont l'enseignement semblerait avoir été arrêté. Car étant tellement simple à retenir, une fois qu'on l'a exercée, on ne fait plus l'erreur (sauf lorsque l'ayant apprise, par immersion dans un groupe de population faisant la faute, on en perd ses repères).
Cuchlainn a écrit :
Si vous utilisez réellement votre indicateur, vous allez jeter au panier tout CV d'une personne de moins de 30 ans en vous disant que votre expérience, de nombreux exemples etc etc, vous amèneront à conclure que de toute façon, il y a fort peu de chances que ce soit une personne sérieuse. Vous voyez le problème ? Et quand bien même vous le liriez quand même, vous me permettrez d'être gêné par une approche qui consisterait à dire "quand je vois arriver un CV d'un moins de 30 ans, je pressens déjà le branlot qui s'en fiche d'écrire correctement".
Non pas du tout. Mon exemple n'était qu'un cas particulier qui citait celui d'un poste (ingénieur qualité) où l'attention portée à l'orthographe et l'attention tout court sont des compétences indispensables. Je me garderais bien de généraliser à d'autres fonctions où l'absence de cette maîtrise est moins rhédibitoire. Ce serait franchement idiot, et contre productif.
Cuchlainn a écrit :
Il est possible que nous ne donnions pas le même sens au mot "indicateur". Dans mon métier, je ne peux pas utiliser ce mot pour quelque chose qui n'est pas assez fiable pour être... peut-être pas un dictateur, mais un panneau de direction digne de ce nom.
Excusez moi du jargon, mais pour moi, il y a des indicateurs du type "go/no go", celui que vous semblez citer qui exigent une décision immédiate à prendre (pour simplifier voyants vert/rouge).
Et puis les indicateurs que je dirais de tendance, qui servent de tableau de bord, où la part de jugement du "pilote" n'est pas exclue (voyant jaune ou orange pour simplifier); c'est mon cas ici.
Cuchlainn a écrit :
(Et je suis un peu las de tous les "de toute façon, les jeunes" méprisants qui emplissent le monde du travail. Peut-être que quand, d'ici un an et demi, j'aurai basculé dans le camp des vieux chnoques, j'en ferai autant...
)
Je ne suis pas du tout de ceux qui pensent cela. J'apprécie aussi beaucoup les jeunes dans le monde du travail, bien que je sois une vieille chnoque, et beaucoup plus que lorsque j'étais jeune moi-même... Tous les âges sont complémentaires et se stimulent mutuellement.
Par ailleurs, s'il arrive que
des jeunes soient méprisants, la responsabilité incombe aussi aux adultes qui les ont elévés ; personne n'est innocent dans tout ça