Après avoir parlé de "tourtes", j'ai croisé ma voisine, ce qui m'a amené à penser aux "miches".
Les miches sont des sortes de pains, nom qui s'applique lui aussi à différentes formes selon les régions.
Les miches en Bigorre sont des boules de farine de maïs, mélangée de sang de cochon (tiens, on revient au cochon dans le maïs
), c'est un peu bouratif.
En Béarn, c'est la même chose, mais le sang de cochon est remplacé par de l'eau.
En basse Corrèze, pays de Brive, la miche (ou mique ?) est un pain, tout bête, levé normalement, mais cuit bouilli avec le petit salé. C'est tout aussi bouratif.
Bref, les miches de différentes traditions ont en commun d'être rondes et lourdes.
Le lien avec ma voisine ? Le poète voit (totalement, partiellement, pas du tout, imagine) deux paires de miches, parfois bien équilibrées, dans l'anatomie féminine. Et il m'arrive d'être un peu poète