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Historique La lettre est à l’origine une ligature de o et e. On l’appelle « e dans l’o », « o e liés », « o e entrelacés », « o e collés », « o e mêlés », « o e bouclés » ou parfois ethel (de l'ancien anglais eðel). Dans l’ordre alphabétique français, il est classé comme la suite d’un o et d’un e indépendants. En latin La combinaison forme une diphtongue en latin, notée [oe̯] dans l’alphabet phonétique international. Elle a été utilisée pour les emprunts de mots grecs contenant la diphtongue οι / oi. On devrait, normalement, écrire en latin les deux voyelles séparément, mais la ligature a été utilisée dans les textes médiévaux et plus anciens, en partie parce que la diphtongue notée par oe s’est, dès les premiers textes littéraires, monophtonguée en [eː]. Emplois modernes En français En français, l’utilisation de la ligature œ n’est pas esthétique mais linguistique, contrairement à d’autres ligatures (par exemple, ij) : œ et oe ne se lisent pas de la même manière, la deuxième forme notant un hiatus (cœlacanthe ~ coefficient). Notons que si le digramme œu français se prononce [ø] ou [œ], les œ des mots provenant du grec devraient se prononcer [e] (œsophage : « ésophage », Œdipe : « Édipe », œstrogène : « éstrogène », etc.) ; l’usage courant, sans doute sous l’influence des mots courants d'origine latine — œil, œuf, bœuf, etc. — préfère la plupart du temps [ø], mais pas dans tous les cas (fœtus, cœlacanthe). On énonce parfois une « règle » voulant qu'en français, la ligature œ se prononce comme « eu » lorsqu’elle est suivie d’une voyelle, et comme « é » lorsqu’elle est suivie d’une consonne. Il s’agit là d’un procédé mnémotechnique, qui peut être utile, mais reste susceptible d’exceptions, et surtout, sans aucune valeur linguistique. La seule règle rigoureuse est celle de l’étymologie latine (prononciation : /ø/ ou /œ/) ou grecque (prononciation : /e/ ou /ɛ/) dans tous les cas. Exemples de mots français contenant « œ » • Classiquement prononcé [e] : cœlacanthe, cœlentéré, fœtus, œcuménique, œdème, œdicnème, Œdipe, Œniadæ, œnochoé, œnologie, Œnone, œsophage, îles Phœnix (mais Phoenix (Arizona)) ; • Classiquement prononcé [ɛ] : œstrogène, œstrus ; • Digrammes prononcés [œ] : bœuf, chœur, cœur, manœuvre, mœurs, œil, œillet, œrsted (du nom du physicien danois Hans Christian Ørsted), œuf, œuvre, sœur ; • Digrammes prononcés [ø] : nœud, vœu. Cacographies [modifier] Un certain nombre de mots français comportent les lettres « o » et « e » non ligaturées, et sont néanmoins parfois écrits avec un « œ » : • coefficient, moelle, foehn ; • certaines locutions latines : Nullius dioecesis, ou tout aussi bien Nullius diœcesis ; • l'oiseau mythologique Phénix est anciennement orthographié Phœnix ; • Loess est dérivé de l’allemand « Löß » (même sens, mot forgé au XIXe siècle), comme foehn l’est de l’allemand « Föhn ». Or c’est l’orthographe « lœss1,2 » qui semble retenue par les dictionnaires.
C'est peut-être suffisant pour aujourd'hui!
_________________ "Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).
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