D'un point de vue moderne, je pense que parler de "superstitions" - particulièrement pour les "divinités" qui hantaient les lieux naturels - situerait mieux l'origine du "sens du sacré" indo-européen. Le sacré proprement dit découla, à mon avis, essentiellement de l'extension progressive de rites, de cérémonies et de personnages chargés de les assumer.

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

Je trouve que le terme de superstition induit déjà une connotation très péjorative qui n'est peut-être pas utile à l'historien.

Au sens littéral du terme, il n'y a pas de connotation péjorative : c'est une notion que l'homme surajoute à l'existant, une interprétation du réel.

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

L'aspect "superstition" est réel, mais terriblement connoté par le truchement de l'influence chrétienne... A manier avec une certaine prudence, mais c'est malgré tout plus représentatif que la notion de "religion"... C'est un peu comme la notion de pietas romaine qui est chargée de notion sacrée, en lien avec la patrie... Ce sont des notions très complexes que je ne maitrise pas suffisamment (loin de là) pour être assez exhaustif.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.