Jerôme a écrit :
Élgor pourrait il m'indiquer ses sources car quant à moi j'avais toujours compris que du XVI au XIX siècle le français de France était la langue de la cour et de la famille ducale puis royale de Piémont Sardaigne
Je vous parle de langue populaire et vous me citez la famille ducale puis royale.

Un peu comme si vous me disiez que la langue de la Prusse et de la Russie était le Français, sous le prétexte que celui-ci était la langue de la cour et de la haute aristocratie. L'Arpitan, ou plutôt les arpitans ( celui-ci comme la langue d'oc ayant des variantes régionales, les "Parlers") n'a vraiment régressé qu'avec l'école laïque, gratuite et obligatoire puis avec la télévision. Mais certains parlers ont continués totalement ou partiellement jusqu'à ce jour. Il reste en particulier les parlers valdôtins, Lyonnais et même le Gaga stéphanois très influencé par l'arpitan. Des expressions restent encore comme les célèbres septante et nonante, communs aux parlers romands, valdôtins et lyonnais. Moi-même, gamin, si je ne parlais pas totalement Franco-provençal, j'utilisais couramment des expressions qui en étaient tirées. C'est bien loin tout ça, et le rouleau compresseur de l'école de la république est passé par là ...
Jerôme a écrit :
Au XVI siècle le franco provençal n'est sans doute plus qu'un patois.
Qu'est ce que c'est que ces gens qui considèrent que toutes les langues qui ne correspondent pas au parler PARISIEN du 19ème siècle, sont des patois? le franco-Provençal est une langue ! Et des auteurs, romanciers et poètes, ont écrit dans cette langue, au XIXème et XXème siècle. Il n'y a pas que les provençaux qui ont eu leurs félibriges