Jean R a écrit :
Une question (une vraie, je n'ai pas approfondi), est-ce que la difficulté du français (orthographe, conjugaisons, etc.) n'aurait pas contribué à durcir le traitement des langues vues comme concurrentes ?
Si vous avez fait un peu d'allemand, vous devez savoir que cette langue ne cède en rien au français au point de vue difficulté. -déjà ils ont trois genre, le masculin, le féminin et le neutre - et vous pouvez parier la même chose pour le dialecte alsacien, que je classerais plutôt comme langue régionale, vu qu'il existait des journaux publiés dans cette langue.
On pourrait dire la même chose du breton, qui n'est pas davantage réputé facile à apprendre...
Pour moi la victoire du français passait par la volonté de l'imposer partout à l'école, où les petits bretons étaient sévèrement punis lorsqu'ils parlaient breton. (Voir le roman de Pierre Jakez Hélias "le Cheval d'Orgueil" : ça ne rigolait pas....)
Je me demande une chose : à la veille de la Grande Guerre les régiments étaient encore recrutés localement, pour des raisons pratiques évidentes mais était-ce aussi pour que ceux qui parlaient mal le français bénéficient de la traduction des autres ?