Citer :
D'autre part le malentendu vient du fait que vous faites de l'homogenéïté
linguistique un attribut de l'appartenance à la France. Les francophones
de l'extérieur ne définissent pas prioritairement leur appartenance par
la langue dans la plupart des cas.
C'est bizarre car c'est moi qui allais vous faire la même remarque !
Tenez, vous écrivez ceci :
Citer :
"plus de minorité française dans un pays voisin . Le malentendu provient du fait que quand je parle de "français ", je pense à
la langue,
En l'occurence, j'ai considéré moi, qu'il n'y avait pas de minorité française au sens courant dans la mesure où il n'y a pas de peuplement
se revendiquant Français. Les Belges francophones, si je ne m'abuse, se sentent et se disent Belges, je ne saurais donc les compter comme Français
Et je clos complètement la digression cette fois.
Merci à Karolvs pour son exposé sur les racines de Vaterland et de (Mère) Patrie. Sur ce coup-là, je me plantais complet !
Pour essayer de revenir à la question linguistique, dans des bouquins comme "La religion des origines" d'E.Anati, on évoque des formes grammaticales communes à toutes les langues, indice d'une matrice linguistique préhistorique (normal). En particulier, on trouve comme quasi-constante
la Terre et
le Ciel. LA Terre-mère, nourricière, évidemment.
Or, dans VATERland, et PATRie, la Terre-mère s'efface au profit de la Terre du Père ! C'est une drôle de rupture, un changement de rapport à la terre en question...
Au lieu de s'intéresser au berceau, à la puissance qui nourrit, on se réfère à la possession héréditaire du lopin...
Est-ce en rapport avec la montée en puissance de l'homme chef et guerrier par rapport à la femme-mère, à la fin du Néolithique, comme décrit dans "Le sentier de la guerre" ?
Est-ce plus récent ?
Est-ce que je délire complètement à partir d'une poignée de sources trop fragmentaires pour voir le problème correctement ?