J'ai trouvé sur
ce site:
http://www.oplpeople.com/message/2443.html a écrit :
Combien de jeunes Haïtiens , de jeunes Haitiennes issus de nos villes de province , de nos communautés rurales qui brillent d’intelligence mais qui sont incapables d’avoir accès à l’Université.
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Hélas ! Ils ne portent pas les noms de familles qu’il faut pour bénéficier d’une bourse d’étude à l’étranger ou pour occuper un poste important dans l’administration publique. De telles prérogatives sont souvent réservées aux fils de grandes familles qui n’ont pas parfois la capacité intellectuelle nécessaire pour faire face aux exigences de la vie universitaire à l’extérieur.
[...]
Tel fils de médecin haïtien ou de n’importe quel autre professionnel prend des airs de hauteur parce qu’il jouit de l’héritage social de ses parents. Souvent, on ne les appelle pas par leur nom personnel. On leur adjoint un dimininutif de Ti, suivi du nom de leur célèbre géniteur ou génitrice.
On voit donc que le nom de famille, pour être rarissime et "transmissible" par héritage, provoque la division du pays en classes sociales, à l'instar de la défunte noblesse française pré-révolutionnaire.
D'ailleurs, quand on parle de cela, on peut ajouter que le texte explique plus loin que tout ceci eut pour fin l'indépendance de la colonie française de l'île, alors appelée Saint Domingue, le 1er janvier 1804, après le massacre et la capitulaion, le 18 novembre 1803, des 70 000 troupes françaises envoyées pour mater les insurgés haïtiens par le Premier Consul Bonaparte. Et le peu de familles qui avaient réussi à garder leur nom de famille durant la longue période coloniale furent considérées comme privilégiées...
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"Candida pro causa ense candido"
Carl Gustav Emil Mannerheim, héros national finlandais (1867-1951)