La question est posée ailleurs, un fil partciulier sera peut-être nécessaire pour y répondre.

L'expression s'écrit bien "Au temps pour moi" et non "Autant pour moi".
Cependant, je ne suis jamais parvenu à retenir l'explication, et je crois même en avoir entendu plusieurs différentes.

Votre version de l'origine de cette expression ?

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Ad augusta per angusta
"Nul n'est plus esclave que celui qui se croit libre sans l'être..." Goethe

Une réponse ici : http://www.langue-fr.net/index/A/au_temps-autant.htm

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« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »

Bravo, je me posais justement des questions en ayant vu le post contenant l'expression

Genevoix, dans "Ceux de 14" fait dire à un officier qui a ordonné le feu "sur l'ennemi qui arrive" en voyant des javelles dans un champ sur une crête : "Cessez le feu ! Au temps ! Au temps pour moi !"

Je vois bien ce que peut être un "temps" au sens militaire, mais je ne vois toujours pas bien comment on passe de ces manoeuvres à une excuse... ?

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Ad augusta per angusta
"Nul n'est plus esclave que celui qui se croit libre sans l'être..." Goethe

Peut-être entend-on faire machine arrière, supprimer un développement qui a conduit à une impasse, voire à un désaccord engendré par une erreur d'argumentation ("Oubliez cela", "Faisons comme si je n'avais rien dit", "Excusez mon erreur"), et, en se rétractant, revenir au point de la discussion, au "temps" où l'on était d'accord? On rejoindrait peut-être alors l'autre orthographe "Autant pour moi" : "Décidément, je viens encore de dire une bêtise...Ajoutez-en autant sur l'ardoise de mes erreurs"?
En musique, après une interruption due à une erreur, on dit plutôt "Reprenons sur le [premier, deuxième...] temps de la mesure X" ou bien "Reprenons sur la levée juste avant le [premier, deuxième...] temps de la mesure Y".

En cas d'erreur d'une recrue dans le maniement, on reprend la manoeuvre au temps où la recrue s'est trompée, et l'officier en donne l'ordre par "Au temps... pour Untel". Et si c'est lui qui s'est mélangé les pinceaux, "Au temps... pour moi".

Je sais avoir commis l'erreur il y a quelques semaines dans un message...Au temps pour moi...

Bien à vous.

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"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin

moi on m'avait dit que ca venait de l'escrime. Je ne me souviens plus trop mais lorsqu'on se battait à l'entraînement et qu'il y avait une erreur dans les pas ou je ne sais quoi, on disait: au temps pour moi, c'est à dire reculer un temps suite à mon erreur.
Je me souviens plus exactement ....

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**Let Bartlet be Bartlet**

Cuchlainn a parfaitement répondu avec clarté et exactitude.Il est inutile de continuer à pérorer et à répandre des idées fausses.
Il y a des circonstances où de la discussion ne jaillit pas la lumière.
Je propose respectueusement au modérateur de clore le sujet.

Et qu'est ce qui vous permet d'affirmer ainsi que la seule version de Cuchlain est la bonne ? Les autres peuvent aussi être intéressantes à connaitre.

Qu'est ce qui vous premet de mettre en doute que la terre n'est pas plate et que le soleil ne se lève pas à l'ouest ? Je comprend le goût de certains pour ergoter et ratiociner ,mais le jeu ne sert qu'à répandre des explications fausses .Or si l'Histoire n'est pas une science exacte ,c'est quand même une science.
Sans rancune ,bien sûr .

Vous êtes bien gentil de parler d'Histoire mon cher mais primo, et malgré sa pertinence, rien ne prouve la véracité de l'hypothèse de Cuchlain et secundo, rien ne prouve non plus que cette expression n'a pas plusieurs origines !

Comme vous le dites si bien, l'histoire est une science. Donc elle se doit d'envisager toutes les hypothèses. D'autant plus, comme vous le précisez si bien, une science inexacte !

Ce qui me permet de mettre en doute que la Terre n'est pas plate ou que le soleil ne se lève pas à l'Ouest, des démonstrations et des observations ... Après, naturellement, avoir envisager toutes les hypothèses et les avoirs récusées l'une après l'autre, suivant la méthode scientifique.

Sans rancune mon cher !

La version que je vous propose m'a été rapportée par un ami de retour de son service militaire. L'origine militaire me semble confirmée par la façon dont l'expression est utilisée par un officier dans Genevoix. Mais je n'ai aucune source écrite où figure, texto, l'histoire de l'instructeur et des recrues telles que cet ami me l'a exposée, et que j'ai rapportée ici. Voilà mes sources, avec leurs limites

Si quelqu'un la dégote, ou si, encore plus simplement, un militaire ou ex-militaire peut nous donner son avis, je suis preneur.

Rassurez vous, je ne mets pas en doute votre hypothèse, je me demande seulement si elle est la seule envisageable !