Sur le site de l'Académie (mais on dévie un peu...)
La première mission lui a été conférée dès l’origine par ses statuts.
Pour s’en acquitter, l’Académie a travaillé dans le passé à fixer la langue, pour en faire un patrimoine commun à tous les Français et à tous ceux qui pratiquent notre langue.
Aujourd’hui, elle agit pour en maintenir les qualités et en suivre les évolutions nécessaires. Elle en définit le bon usage.
Elle le fait en élaborant son dictionnaire qui fixe l’usage de la langue, mais aussi par ses recommandations et par sa participation aux différentes commissions de terminologie.
La seconde mission — le mécénat —, non prévue à l’origine, a été rendue possible par les dons et legs qui lui ont été faits.
L’Académie décerne chaque année environ soixante prix littéraires.
"Elle en définit l'usage"...oui, comme tous les dictionnaires quoi !
Larousse, Robert, Littré etc...Eux aussi définissent l'usage.
Et pas simplement par une assemblée d'immortels, mais par des lexicologues, qui arpentent les lieux publics où circulent la parole et les expressions notamment nouvelles, et par des lexicographes qui rédigent ensuite les notices.
On pourrait rajouter les linguistes, les grammairiens et j'en passe qui eux aussi contribuent à la défense de la langue française.
L' Académie n'a aucune autorité supérieure sur l'ensemble des autres acteurs qui fixent également l'usage de la langue
Elle s'en défend d'ailleurs elle-même, même si la manière de présenter les choses sur son site est de nature pratiquement amphibologique.
Plus elle se défend d'être la référence en matière d'usage, plus elle laisse à penser le contraire ! :lol:
Leur rôle est par ailleurs multiple : par exemple, ils tentent de traduire en français des termes étrangers. On leur doit, me semble-t-il, baladeur pour walkman par exemple.
Pour le reste, ils émettent des
recommandations, et non des obligations d'usage. ET une recommandation, on peut la suivre ou pas.
D'ailleurs, n'ayant pas d'exemplaire sous la main d'un des tomes du dictionnaire de l'Académie, pour le cas qui nous occupe, je ne sais quelle est sa
recommandation !
Toujours est-il que les deux formes sont possibles, tout comme leur usage !