Je n’ai rien à t’apprendre sur Palaiphatos (si ce n’est te renvoyer à la Souda, ce que tu dois déjà avoir fait) ou sur le sujet, mais je suis ravi que tu t’y consacres. J’ai souvent été intrigué et amusé par cette volonté hellénistique de rationaliser des mythes, parfois (souvent) jusqu’à sombrer dans le ridicule. Palaiphatos est à ma connaissance le seul à y consacrer entièrement un recueil, (du moins conservé), mais j’ai toujours été surpris par les explications farfelues d’un Diodore ou d’un Strabon sur ces mythes (même si avec Palaiphatos, on doit toucher le fond ! Enfin, je suis méchant, parfois, il a de bonnes idées. Pas souvent, mais parfois…). Si tu pouvais nous faire partager une partie de ton travail, ce serait très aimable de ta part.
A quels auteurs « disciples d’Aristote » fais-tu référence ? Pour ma part, je ne suis même pas convaincu que le Palaiphatos en question soit bien Palaiphatos d’Abdère du IVe, le péripatéticien disciple d’Aristote auteur des ouvrages historiques Attica, Dêliaca, Cypriaca ou Arabika.
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