caputustum a écrit :
Je ne vois pas ce qui est faux dans ce que j'ai dit de l'italien : je n'ai fait que décrire la manière dont les finales étaient francisées. Que ce processus d'assimilation soit devenu conscient, je ne dis pas le contraire. Mais en quoi cela invalide-t-il ce que je dis de la manière dont se sont faits les emprunts latins, par exemple?
Pour en revenir à la question du "y", je suis tellement habitué à en trouver dans les textes latins, que je n'avais pas songé qu'il pouvait s'agit d'ajouts tardifs d'éditeurs humanistes qui apportent la lettre grecque par pédantisme, de la même façon qu'ils ont altéré les graphies françaises. Pour le vérifier, le plus simple serait de regarder un manuscrit du moyen âge. Le "y" reste une lettre rare, utilisée pour des mots empruntés : pour vérifier son absence, il faudrait voir si de tels mots, sans y, sont présents dans les inscriptions. Par exemple "Phrygia". Il faudrait aussi voir des manuscrits anciens. Mais je n'en ai pas trouvé de consultable.
Tout dépend de l'âge du manuscrit, mais la seule vraie preuve, c'est l'épigraphie et là, vous trouverez SVLLA, puisque le u majuscule est le V majuscule.