Wedja a écrit :
Je suis dans le chapitre sur les Sifflantes, et on nous explique qu'une sifflante sourde forte a été constituée, provenant de plusieurs choses dont "la palatalisation de *-τy- et *-θy, ou de *-ky- et *-χy-, qui évoluent semblablement aboutissant à -σσ- ionien".
V. Lejeune, Phonét. hist. du myc. et du grec, §77. et surtout §89 sqq.
Wedja a écrit :
J'ai cherché à comprendre ce que c'était que la palatalisation mais ça reste flou, et la définition du cours ne m'aide pas tellement ("La palatalisation est le développement d'un appendice palatal semi-vocalique [j] devant une consonne suivie d'une semi-voyelle ou d'une voyelle d'avant".... hmm !).
Je crois que le /j/ se développe
entre la consonne et la voyelle.
Voici la définition de Lejeune:
entre l'explosion de l'occlusive et le début de la voyelle prépalatale, un fugitif élément spirant y s'est développé.
Prenons un exemple en latin.
Natio se prononce na-ti-o > na-tji-o > na-tsi-o > na-sjo d'où notre prononciation française de nation.
C'est ça la palatisation: une occl. + voy. d'avant > occl.
+j+ voy., lequel j > s, puis la cons. initiale s'assimile ou s'assibile au s.
*Cv > *Cjv > *Csv > Sv
Pour la palatisation de ti: *didoti > *didotji > *didotsi > didosi.
Pour *-τy- et *-θy, §93; ex. gr. mé
sos à côté de lat. me
dius.
Pour *-ky- et *-χy-, § 94; ex. grec o
sse à côté de lat. o
culus.
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Amicalement. Chaeréphon
"Je n'espère rien, je ne crains rien, je suis libre."
http://chaerephon.e-monsite.comBailly = Liddell-Scott = Pape :
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