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Sans doute qu'ils étaient en contacts très étroit avec les milieux lettrés nabatéens, plus qu'avec les autres.
Plus encore, parce que le nabatéen et le sudarabique étaient les seuls à pouvoir transcrire des consonnes qu'on ne retrouve que dans l'arabe et le nabatéen. Ex. "DDad" qui se situe entre le "d" emph. et le dh(th anglais dans the) emph.
D'ailleurs, l'arabe est appelé, la langue du "ddad" ...
(une légende veut que Omar, le deuxième caliphe ait été l'un des rares à pouvoir la prononcer correctement, sincèrement il faut une sacrée gymnastique pour y arriver
)
Le sudarabique avait un signe distinct pour le "
Ddad. Et en réalité c'était le mieux adapté.
Mais les nabatéens, eux aussi, ont trouvé une solution : utiliser le signe du "Tsad"
et pour le "tsad" proprement dit
et pour le "Ddad"
Et ils arrivaient, comme les arabes par la suite, à distinguer entre les deux selon la position dans le mot. Ce n'est qu'au 9ème siècle sous les abbassides, lorsque l'arabe est devenu la langue d'échange entre les peuples de l'empire musulman que le système de "ponctuation " a été introduit. Un point au dessus du signe du "Tsad" pour le "ddad" ... parce que l'ancienne écriture n'était plus évidente pour les peuples arabisés.
Ceci dit, je pense qu'il vaudrait mieux aborder la question de l'évolution des alphabets, non pas selon un modèle de "généalogie arborescente" mais avec une approche plus complexe ... En effet, on n'arrive pas à tout expliquer avec ce modèle "simpliste".