ce que je trouve dommage c'est cette impression de prédominance de l'excellence...A mon sens valoriser la perfection et l'excellence au détriment de la passion n'est pas meilleur, et même pire pour moi, que quelqu'un qui donne davantage de crédit à l'épanouissement de sa passion et qui n'accorde pas trop d'importance à la forme... Un prof qui ne s'intéresse qu'à la qualité du travail qui lui est rendu, qui privilégie ceux qui font partie de cette élite de l'excellence et qui s'assure que continuellement, lui-même, en fait partie, ne m'intéresse pas et je dirais même ne m'apporte rien... Quel est le rôle du prof, n'est-il qu'un juge de qualité? N'a-t-il uniquement pour but d'évaluer et de noter? Pour moi c'est avant tout un lien, un connecteur entre un savoir et des novices, et la nécessité d'évaluation (parce qu'il en faut une quand même, ne serait-ce que pour que le prof se remettent en cause face au travail qui lui a été rendu...) vient en dernier lieu, c'est un moyen et non ,comme il semble, une fin... Cependant je n'ai pas dis qu'il fallait négliger de rendre un travail le plus parfait possible, mais qu'il ne faillait pas que cela en devienne une obsession...
D'autre part pour revenir sur ce qui est de la finalité des études de lettres classiques, c'est faux cela ne conduit pas exclusivement aux métiers de l'enseignement, et heureusement!!!!
C'est une fausse idée et c'est à cause de cela que notre branche se vide de ses membres... Le panel de métiers qui sont accessibles avec cette filière est important et même si celui qui est le plus montré du doigt, c'est le métier de prof, je peux pour ma part citer celui que moi je compte faire: linguiste...