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A l'époque proche, je pense que la première génération qui a vraiment eu une adolescence différente de celle de ses parents a été celle née vers la fin de la guerre, qui a eu 20 ans dans les années 60.
Né en 1942, je n'ai pas du tout éprouvé cette impression... Cela devait varier selon les familles.
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Mais la majorité était encore à 21 ans et il n’était pas question de ne pas obéir à ses parents, à ses profs ou à tout autre supérieur.
Oui... en un sens...
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Au lycée interdiction du maquillage, des sandales découpées, des pantalons sauf à partir de -10 ; obligation de la blouse. Et l'on ne regimbait pas sinon c’était l’exclusion.
On regimbait tout de même un peu, par jeu... D'ailleurs, toutes ces contraintes (pas de quoi crier au martyre, tout de même!) constituaient en même temps des repères, et la vigilance des adultes à nous les faire respecter, sans craindre d'être impopulaires et de faire "vieux jeu", nous montraient en tout cas que nous ne leur étions pas indifférents, que nous "comptions"... mais à notre place!
Rares, très rares, étaient les adolescent(e)s de ma génération qui se seraient senti(e)s complètement perdu(e)s, paumé(e)s, au point d'être tenté(e)s de recourir à des formes d'évasion (alcool, drogue,...) pour échapper à la réalité. A la limite, on aspirait à vivre le plus vite possible de façon indépendante (financièrement) et cela passait par l'application à se préparer à la vie professionnelle, sans l'ombre menaçante du chômage à l'horizon...
Ce dernier paramètre a ensuite pesé sur les parents, puis sur les enfants...