On parle souvent des services secrets du Vatican comme les plus efficaces du monde.
Bon que des romançiers des cinéastes ou des adeptes des théories du complot l'évoquent est logique mais des historiens s'y mettent aussi alors je vous demande si vous avez des éclairages sur le sujet.

Je pense par contre qu'il faut éviter de partir dans trop de théories de complots, notamment concernant les prêtres confesseurs, qui ne sont, en règle générale, que des hommes aux humbles actions, n'ayant, en plus de ça, que des avis venant des pratiquants (ceux qui se confessent, à priori).

Imaginez-vous tout ce qui doit être mis en place pour un feed-back des croyants via ce moyen ? C'est tout bonnement irréaliste, donc irrationnel.

La repression anti-catholique dans certains pays, notemment dans les pays de l'ex-bloc de l'est, a necessité la creation d'une organisation proche d'un service secret (exfiltration, contre-espionnage, renseignement, transmission, etc...)

Sinon, un magazine sur l'histoire avait réalisé tout un numéro spécial sur le vatican et sur la papeauté, de la naissance du christianisme à ces dernières décénies, mais je ne parviens plus à tomber sur le nom.

Les cahiers de science et vie ?

Dans son numéro de Noël 1949, le Giornale dell sera, quotidien clérical romain du soir, décrira du reste avec beaucoup de détails les activités du Russicum : « L'Institut, note l'auteur de l'article, est actuellement dirigé par le père Wetter, un jeune Autrichien qui, en 1930, est entré au Russicum volontairement — comme tous les autres élèves d'ailleurs. Les missionnaires qui sortent du Russicum doivent également avoir une parfaite connaissance de la Russie d'avant ei d'après la Révolution, doivent être ferrés en sociologie et avoir la parole facile et persuasive. Voilà ce que m'a dit le père Wetter. Mais il n'a rien voulu me dire sur les salles de gymnastique très perfection­nées qui existent à l'intérieur de l'Institut, ni sur la préparation physique exténuante à laquelle les élèves sont soumis pour pouvoir faire face à n'importe quelle circonstance. Lutte libre, athlétisme, pugilat, tir avec des armes à feu et, peut-être, parachutisme sont des matières non pas secondaires, mais essentielles pour la formation des missionnaires du Russicum. Il ne m'a pas parlé non plus des laboratoires de physique et de chimie, de mécanique, et des activités les plus variées auxquelles s'exercent les élèves afin de sortir de l'Institut avec une formation non seulement apostolique, mais aussi scientifique et artisanale pour pouvoir affronter tous les événements fi jouer tous les rôles. »
Petere Russiam : chaque année, une vingtaine de stagiaires se dirigent ainsi, comme le père Vandelino Javorka, vers la Russie. A Rome, on appelle familièrement ces hommes les « parachutistes noirs »....