Dans quelle mesure est-il possible de déterminer la période à laquelle a été construit un quartier dans une ville, en se basant sur la date de décès des personnages qui ont donné leur nom aux rues ?
(en comparant plusieurs rues voisines pour faire abstraction des rues qui ont été rebaptisées)

En admettant que quand on choisit un nom pour une rue on se base sur un personnage récent.
Dans mon quartier 'ça marche' à merveille.
Le quartier a été construit dans les années 20 et les noms des rues datent également des années 20.


Dans quelle mesure peut-on en faire une généralité ?

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.

Dans aucune mesure, selon moi, même s'il peut y avoir des exceptions, notamment dans des quartiers reconstruits après les guerres. Je pense aussi à Nancy avec la Place Stanislas, ou au boulevard Hausmann.
Mais beaucoup de rues anciennes ont été renommées; dans mon village, toutes les rues portent le nom d'un(e) écrivain classique, mais seulement depuis les années 70. A Paris, c'est très souvent le cas (la place Charles de Gaulle, le quai François Mitterrand ou Voltaire, etc... n'ont rien à voir avec l'époque de leur aménagement). Et combien de rue Foch, Leclerc, de Lattre de Tassigny datent en fait du XIXème ou avant ?
Par contre, ce serait plus exact pour des rues ne portant pas le nom de personnages, mais ayant gardé leur nom d'origine: ainsi, la rue des tanneurs, celle de la mégisserie, de la corvée, du fournil, etc... datent à coup sûr de l'époque médiévale, la rue du gouverneur ou de l'intendance du XVIIème ou XVIIIème siècle...

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Tous les désespoirs sont permis

Je rejoins totalement Plantin-Moretus! La plupart des rues, boulevards, avenues, etc De Lattre, de Gaulle ou Leclerc ont été tracées bien souvent avant même la naissance de ces grands hommes...

Il est également vrai que des noms un peu "typiques" dénotent souvent une origine médiévale (je pense notamment aux vieux noms de rues des centres villes anciens de Strasbourg ou Metz. Mais même de Nancy (rue du Maure qui Trompe).

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Ce serait intéressant de savoir combien de rues de Paris, par exemple, ont gardé leur nom d'origine; cette stat doit bien exister quelque part.

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Tous les désespoirs sont permis

L'une des plus vieilles rues de Paris est daté de 820, il s'agit de la rue Saint-Germain l'Auxerrois. Elle fait référence à un diplôme de Louis Le Pieux qui confirme à l'Eglise de Paris ses biens et ses privilèges.

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Liberté, Egalité, Fraternité

Oh non, il manque un e à [datée]. bon, je vais m'excuser envers la junte féminine. Vous en connaissez beaucoup des noms de femmes portés par sur les plaques de nos rues? OH la la la les MATCHOOOOOS.

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Liberté, Egalité, Fraternité

Je suis d'accord aussi. On baptise et débaptise beaucoup et ce n'est pas le nom d'une rue qui donne à coup sur la date de naissance de celle-ci.

Je connais plusieurs villes et villages ou les nouveaux lotissements portent le noms de fleurs et d'arbres.

Dans la liste des d'origine médiévale : mazel, putis, les rues de la porte à + le nom d'un village ou d'une ville.

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le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)

Au moyen âge rien ne matérialisait le nom des rues dans les villes. Les plaques apposées au début de la rue ou inscriptions gravées dans la pierre ne se sont généralisées qu'à la fin du XVIIIème siècle. Les noms de rues changeaient souvent, s'adaptaient et se modifiaient en fonction de la croissance de la ville. Les gens de l'époque complétaient leurs informations par des renseignements oraux. C'était une manière de se protéger , les étrangers à la ville ou ceux qui ne connaissaient pas le quartier ne pouvaient trouver une maison sans le recours aux voisins, de cette manière ils étaient obligés de se faire connaitre, la sécurité de tous s'en trouvait garantie, puisque chacun est vite averti de la présence de personnes étrangères au quartier. C'était aussi une manière pour les habitants de conserver la main mise sur leur espace, et de compliquer la tache des collecteurs d'impots. (J'ai trouvé ces renseignements dans un livre intitulé Paris au moyen âge de Simone Roux)