flam a écrit :
Si je puis me permettre, il me semble que sa réfutation est effectivement logique mais je conçois mal comment l'énoncer différemment.
Dédé ne veut pas dire "quelle est la perte" mais "quel est le gain", comme le fait Pascal (dans l'argumentaire, pas dans la conclusion. La conclusion ne découle pas logiquement de l'argumentaire qui le précède selon les phrases qu'a citées Dédé).
Mais n'est-ce pas la même chose?
1- si accepte dogmes :
----a-si vrais ==> quel est le gain ?
Felicite, paradis...----b- si faux ==> quel est la perte
ou le gain?
Aucun(e)2- si rejette dogmes :
----a- si vrais ==> quelle est la perte ?
Damnation...----b- si faux ==> quel est le gain
ou la perte?
Aucun(e)J'ai l'impression que l'on joue sur les mots. Pour les questions b, parler de "gain" ou de "perte" me semble avoir finalement peu d'importance étant donné que la réponse est la même.
Citer :
Citer :
Ceci n'est pas une réfutation logique. Il importe peu que Pascal considérait le christiannisme ou le bouddhisme. Prenons la religion X si vous préférez.
Si, c'est logique, dans la mesure où pour la religion X, il existe les religions Y et Z et que si vous croyez en X et que c'est Y est vrai, vous êtes potentiellement encore plus dans la panade que si vous ne croyez ni en X ni en Y ni en Z, d'où la question du rapport athéisme/théisme.
Mais non, peu importe la religion. On parle de contre-argumentaire logique par rapport à la relation à un Dieu. Peu importe la religion. Imaginons, pour faire simple, qu'il n'y ait qu'un Dieu et qu'une religion. Pascal dirait la même chose et le contre-argument logique que je cherche serait le même.
Citer :
Pascal ne pose pas directement dans son argumentaire la question de la perte. La réponse est évidente et a été énoncée bien des fois depuis : si vous passez votre vie à vous régler sur un dogme qui s'avère faux et que vous n'avez pas de récompense, vous avez manqué l'occasion de mener une vie "non réglée" pour une récompense nulle. On en pense ce qu'on veut, toujours est-il que du point de vue strictement logique, la question de la perte se pose.
D'accord, mais je n'ai pas l'impression que l'on parle là d'un contre-argument logique. Dans les faits, selon les personnes, peut-être... C'est un éventuel contre-argument social, pas logique.