Je ne sais pas qui a décelé une faille, mais pour ma part (pas illustre, pas encore..., j'en vois une évidente :
L'argument répond aux questions :
1- si accepte dogmes :
----a- si vrais ==> quel est le gain ?
----b- si faux ==> quel est le gain ?
2- si rejette dogmes :
----a- si vrais ==> quelle est la perte ?
----b -si faux ==> quel est la perte ?
Il ne pouvait donc arriver qu'à une conclusion, puisqu'il ne posait que la moitié des qquestions.
or,
Citer :
Si un homme accepte ces dogmes commes vrais et qu'ils le sont alors il en résulte un gain infini (paradis et félicité éternelle) tandis que s'ils sont faux, il ne gagne rien.
[...]
Nous n'avons donc rien à perdre et tout à gagner à accepter
la conclusion (les parties soulignées) répond à une question non posée dans l'argument, qui serait "qu'y aurait-il à perdre à accepter"
Les questions devraient être (en pure logique de recherche de chance / risque dans laquelle se situe l'argumentaire)
1- si accepte dogmes :
----a-si vrais ==> quel est le gain ?
----b- si faux ==> quel est la perte ?
2- si rejette dogmes :
----a- si vrais ==> quelle est la perte ?
----b- si faux ==> quel est le gain ?les questions (1) et (2) étant d'ailleurs totalement équivalentes, et donc il suffit d'en poser une.
Voilà pour la logique.
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sur le fond, il n'est pas innocent d'avoir "oublié" de poser cette question, pour un philosophe de culture chrétienne : les dogmes, en imposant un mode de vie sur terre, provoquent évidemment des "pertes" d'autonomie pour les humains. La question ne sera donc pas posée, car la réponse est embarrassante.
Déjà, au lycée, j'aimais bien contester les philosophes