Alain.g a écrit :
On voit donc que le commerce d'esclaves, très rémunérateur, n'a pas de fondement raciste ni même ethnique, il est la marque d'une époque. Un bâteau en Méditerranée emporte souvent des denrées et des esclaves et tout le monde le pratique.
Oui.
L’analyse n’est pas facilitée du fait même de la terminologie utilisée. Pour la région méditerranéenne et l’Europe la capture d’humains était reconnue et pratiquée par tous.
Suivant le statut social et la richesse du captif on passait du statut d’esclave à celui que je qualifie de captif otage.
On a des exemples extrême comme Giovan Luigi Moncada, prince de Paterno, captif à Tunis . le 26 juillet 1797, sa rançon initiale était fixée à de 600 000 piastres, au fil des négociation un accord de 60 000 a été fixé pour sa libération avec un échéancier pour le complément qu’il n’a jamais payé, le comble est qu’il a été traduit en justice qui a tranché en faveur du bey de Tunis. En 1823 l’affaire traînait toujours, rendez vous compte, l’otage ne voulait toujours pas payer sa rançon, il casse le marché !
J’ai du mal à croire ce cas : un captif condamné en justice pour refus de paiement de sa rançon …. 1823, donc sous toutes réserves ?
Salvatore Bono, Siciliani nel Maghreb (Page 295)http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 294_0000_2Ces cas qui correspondent à mon avis à un statut d’otage ont tendance à faire oublier ceux qui n’étaient pas solvables pour s’affranchir du statut d’esclave.
La distinction entre l’esclavage et l’otage semble liée au niveau de solvabilité de l’individu capturé.
Autre document :
Portail des esclaves et de l’esclavage
http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Esclavage