Merci beaucoup pour ces renseignements! Je ne savais pas que les gisants du tombeau du corps ainsi que le tombeau du coeur étaient conservés au Louvre.

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And the heart that is soonest awake to the flowers / Is always the first to be touch'd by the thorns. -Thomas Moore

Je complète ma précédente recherche :


Carloman, frère de Charlemagne : St Rémi de Reims
Charles de Basse Lorraine : St Servais de Maastricht
Louis le Pieux : Eglise St Arnoul de Metz
Louis II le Germanique : Abbaye de Lorsch
Pépin le bref : St Denis

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Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes.
Pierre Corneille, Le Cid

Je sais que en 1959, on a découvert à St-Denis dans un endroit jamais caché la tombe d'une reine Mérovingienne ou Carolingienne. Le tombeau était intact et n'avait jamais été ouvert.

PS :Mais pourquoi a-t-on détruit la tombe de Clovis et Clotilde en 1807 ??

Je crois que c'est pour élargir ou percer une rue que l'on a détruit la chapelle où se trouvaient les tombes qui sont donc, sous la rue, si j'ai bonne mémoire. Mais où avais-je lu ça ??? Dans la bio de Michel Rouche ou dans un magazine d'archéologie ? Je ne sais plus.

Marie Zoé a écrit

"Je sais que en 1959, on a découvert à St-Denis dans un endroit jamais caché la tombe d'une reine Mérovingienne ou Carolingienne. Le tombeau était intact et n'avait jamais été ouvert. "

Il s'agit de la reine Arégonde, épouse de Clotaire Ier.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Marie-Zoë a dit :



En réalité, ces tombes ne furent pas détruites en 1807. En effet, les architectes Rondelet et Bourla crurent à tort avoir identifié les tombes.
On ignore quand les tombes de Clovis et de Clotilde furent détruite et par qui. D'ailleurs, Pierre Riché dans l'ouvrage "Dictionnaire des Francs - Les temps mérovingiens" indique que ces tombes ont peut-être été déplacées ou enfouies lors de travaux. Elles ont peut-être aussi été détruite par les Normands.
Le sarcophage de Ste Geneviève serait dans l'église St Etienne du Mont où il serait toujours visible (il ne reste que le fond) (je n'ai pas vérifié de visu).

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Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes.
Pierre Corneille, Le Cid

Il reste toujours un morceau du sarcophage présumé de Sainte Geneviève à l'Eglise Saint Etienne du Mont, mais il est sous un monument en cuivre doré qui date des années 1850. En 1807 fut détruite l'Eglise abbatiale de l'Abbaye Sainte Geneviève. Si ça se trouve, les ossements de Clovis et de Clotilde sont toujours dans le sol.

Mais comme je n'ai pas le culte des os......

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Je me permets de remonter le topic car j'ai quelque chose à vous demander. Ce quelque chose qui, je le pense, a sa place sur le forum. Je n'ai pas voulu créer un topic de peur d'alourdir inutilement le forum.

Il s'agit des sépultures de la basilique saint-denis.

J'ai lu une grosse partie de l'ouvrage de Berthevin (1825), plus particulièrement le procès-verbal de Don Poirée, qu'il a inséré dans son ouvrage, réalisé en automne 1793 lors de la profanation des tombeaux royales. Don Poirée a narré les exhumations des défunts, une vague description de leurs tombes, de leurs aspects (ossements ou non...), etc.

Or, j'ai lu attentivement le procès verbal. Il semble que le témoin ne mentionne point Turenne. Il semble qu'il ait été inhumé à Saint-Denis. On raconte qu'après avoir été exhumé, les ouvriers sont subjugués par l'aspect de Turenne qu'ils décident de ne pas le jetter dans la fosse commune (!). Turenne a été mis dans un jardin à Paris, si je m'en souviens bien, avant que Bonaparte ne décide de le transférer au tombeau des Invalides en 1800 je crois.

Puisque l'auteur du procès-verbal ne mentionne pas Turenne, je pense qu'il doit y avoir un autre procès-verbal réalisé par Don Draon.

D'où ma demande : s'il existe un autre procès-verbal, où puis-je le lire ?

La scène de l'exhumation de sa tombe de Saint-Denis est-elle une légende ou non ?

Merci beaucoup pour votre patience et votre lecture attentive.

D'après mes souvenirs à la restauration les descendants de Turenne voulurent son retour à st Denis mais Louis XVIII pretexta d'une impossibilité vu l'état de la Basilique, en réalité il ne voulait pas y voir d'autres membres que la famille royale..

Voici la relation des périgrinations du corps de Turenne par un témoin des profanations:

Toujours sous la conduite de Dom Druon, je portai mes pas vers le cercueil ouvert de Turenne, placé sous une arcade, la tête vers la gauche, les pieds à droite - les curieux s'y étaient réunis. Le linceul replié sur les deux côtés et formé d'une étoffe de satin, laissait voir le corps dans un état parfait de conservation, la bouche ouverte, présentant presque toutes les dents; on observa que quelques-unes avaient été détachées. C'est ce qui peut avoir lieu à l'ouverture très prononcée de la bouche. Je crus remarquer, au bas des côtes, à gauche, un dérangement des chairs qui semblait désigner l'endroit frappé par le coup de canon qui ravit ce héros à la France. Ceci a pu être le sujet d'un examen particulier pour la personne qui, par un pieux artifice, fit de ce corps une momie oubliée jusqu'au jour où on rendit à Turenne un tombeau digne de lui.

" Le corps du grand homme serait allé rejoindre ceux des Bourbons dans la fosse commune sans l'intervention de plusieurs assistants ". " Il fut remis, dit le Dr Billard au gardien ( de l'édifice ) nommé Host, qui conserva cette momie dans sa boîte et la déposa dans la petite sacristie de l'église. Il exposa les restes du héros pendant plus de huit mois aux regards des curieux moyennant une petite rétribution. " Cet homme se permit même un ignoble trafic. Il ôta toutes les dents de Turenne pour les vendre tour à tour aux visiteurs. Au nombre de ceux-ci, se trouva un jour Camille Desmoulins. Le jeune orateur révolutionnaire voulut posséder un souvenir du grand Capitaine, et à défaut de dents, épuisées, se fit céder un doigt, que Host détacha du cadavre desséché.

L'année suivante, en messidor an II, un professeur du Muséum se trouvant au nombre des visiteurs du cadavre de Turenne, fut frappé de la conservation du corps. Il réclama la momie qui fut déposée dans une galerie d'histoire naturelle du jardin des Plantes, entre les restes d'un éléphant et d'un rhinocéros. Ce ne fut qu'en 1800 et sur l'ordre du Premier Consul, que le corps du grand Capitaine fut transféré aux Invalides

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Merci Jean-Marc Labat.

Peux-tu me dire le nom de ce témoin ?

merci d'avance.

Henri Martin Manteau qui avait étudié avec Dom Druon à Laon dans sa jeunesse.

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On connaît les nécropoles de St Denis ou de Dreux... Mais a-t-il jamais été question de rappatrier les restes de Charles X?

La France officielle ne fête déjà plus Auterlitz, ce n'est pas pour ramener les dépouilles de Charles X, Louis-Philippe, Madame Royale, du comte de Chambord, de Napoléon III et de sa famille. Ce ne serait pas politiquement correct

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Les dépouilles de Louis-Philippe et de la reine Marie-Amélie sont pourtant à la Chapelle Royale de Dreux!