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Pour moi, l’histoire de notre pays s’est arrêtée en 1793, à la mort de Louis XVI. Cet événement a marqué la fin de notre civilisation, on a coupé la tête à nos racines et depuis on les cherche
Il est vrai que le terme de "civilisation" paraît ici inopportun, voir excessif. Cependant, cet évènement pose une crise de légitimité dans la définition, la conception et l'appréhension de la
souveraineté en France. Toute l'histoire politique du XIXème siècle en constitue une caisse de résonnance particulière avec ses diverses expériences politiques. Des soubresauts s'observent aussi au XXème siècle, lors de certaines crises (1940 ou 1858). On ne peut balayer d'un revers de la main un tel acte, qui fait trembler les fondements des pouvoirs "publics" en France.
Pour finir - et malgré ce que les auteurs de l'ouvrage cité tendent à faire croire... -, Deutsch est un acteur et non un historien. S'il est nostalgique du régime monarchique, c'est son droit le plus strict.
Comme il l'exprime publiquement, nous sommes en mesure d'observer les fondements intellectuels qui le guident. Son "travail" peut être ainsi filtré par notre lecture critique en fonction de ce paradigme.
Tout est dit pour moi : on prend son documentaire avec des pincettes et il paraît inutile de s'épancher publiquement pour espérer une notoriété quelconque de la critique du "cas Deutsch". Qui plus est en l'associant à l'éternel "danger fasciste"...