En 1776 le gouvernement espagnol avait donne des ordres a ses fonctionnaires d aider clantestinement les rebelles, voir Woodward Ralph Lee, Tribute to don Bernardo de Galvez, p 18/19. Aranda dans ses lettres en 1777 nous dit qu’il pense que la France serait d’accord pour mener une stratégie de division des forces ennemies. Feindre une attaque contre les iles, l’Irlande, le Portugal et attaquer Gibraltar. Les espagnols envoient du matériel et des fonds a travers de Rodrigo, Hortalez et Cie aussi bien qu’a travers la compagnie de Bilbao Gardoqui e hijos, qui envoie au début de 1776 un navire aux rebelles avec de l’aide. Il semblerait que les espagnols aient a cette date payer par ex la poudre fabriquer en France, qui unie a celle envoyer depuis le Mexique, ait permis que les rebelles puissent atteindre leurs objectif au début de la guerre. Voir Glascock, Colonnial Powder problems. Depuis ce port à cette date on peut suivre l’envoi d’au moins 70. 000 pesos vers les rebelles.
En 1777 B Franklin envoie une lettre a la France ou il espere que celle-ci usera de son influence auprès des espagnols pour qu’ils collaborent à faire cesser l’envoi de troupes ennemies vers l’Amérique, surtout les troupes étrangères, les prussiennes en premier lieu. Un lettre d Aranda a Floridablanca nous fait savoir que l’aide espagnole est en train d’arriver aux rebelles par plusieurs voies, certaines presque inconnues, que les quantités envoyés sont supérieures a celles envoyées au travers de la France, Arthur Lee alors en Europe, en était averti, 1777. AHN, estado, leg 3884, exp3, folio 26. Una autre lettre d Aranda a Floridablanca en avril 1777 nous dit que l’aide espagnole aux rebelles donnerait 3 millions de livres tournois, qui s’ajoutent à celles que français et espagnols ont déjà fait a travers de Roderique, Hortalez et cie.
Lasses en 1777 de ne pas avoir une comptabilité au jour, du fait de l’envoi de l’aide au travers de plusieurs sources, Aranda fait savoir aux rebelles en septembre 1777, qu’ils devaient demander l’aide à travers des entreprises Gardoqui. Aranda et Floridablanca étaient énervés voyant le montant des aides aux rebelles, qui n’étaient pas contrôlable et désiraient ainsi mettre fin à l’anarchie des envois. Voir Dull, diplomatic history. A tel point les envois n’étaient pas contrôlés, que même les envoyés rebelles auprès du gouvernement espagnol émettront une plainte du peu d’aide reçu de l’Espagne, ce qui motiva quelque peu la colère de Floridablanca et sa volonté de mieux comptabiliser les envois. AHN, estado, leg 3884, exp 4, folio 34. C’est parce que les rebelles savaient que l’Espagne payer rubis sur l’ongle qu’ils abusent de son aide, au grand dam du gouvernement espagnol. Deane, Lee et Franklin tout en sachant que l’Espagne envoyait de l’aide, étaient incapables de savoir exactement la valeur des envois. Par ex. Galvez envoi un courrier au Congres rebelle, lequel n’ayant pas de traducteur ne fut pas mis au courant de son contenu, ou Galvez les informe qu’en octobre 1777, de l’aide leur serait envoyer, finalement ce sera à travers d’une lettre d’Oliver Pollock que le Congres sera mis au courant. Le Congres se lamente que le blocus ennemi ferait que le payement de l’aide se voit retarder, ce qui n’inquiète pas les espagnols. AGI, Santo Domingo, leg 2596.
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