ALMAYRAC a écrit :
Atlante a écrit :
je suppose que si des Espagnols très bruns à la peau très mate émigraient aujourd'hui vers la Scandinavie et en admettant qu'ils pratiquent l'endogamie sans se mélanger aux populations scandinaves, leurs descendants, dans mille ans, voire même avant, n'auront plus les mêmes caractéristiques physiques, la concentration de mélanine dans les cheveux et la peau étant quand même complètement liée à des facteurs extérieurs..
Vous vous méprenez Atlante, les facteurs extèrieurs n'y sont pour rien. A moins que vous n'essayez de réssuciter ce bon vieux Lamarck. Le mécanisme c'est que les mutations blondinante comme l'albinisme n'ont aucune chance de survie dans les pays ensoleillés alors qu'en scandinavie cela pourrait procurer un avantage.
Le résultat est le m^eme pour votre démonstration mais c'est plus correct sur le plan Darwinien.
Désolé d'avoir coupé quelques cheveux en quatre
D'accord avec Almayrac... La faible pigmentation est un désavantage dans des pays fortement ensoleillés (
provoquant risque de coup de soleil, cancers de la peau, etc... comme on peut en observer sur les populations blanches d'Afrique du sud et d'Australie)... mais j'ajouterai aussi que la faible pigmentation est un avantage dans nos régions faiblement ensoleillées car elle nous permet de pouvoir synthétiser un peu plus facilement la vitamine D. Dans les régions du nord de l'Europe, les personnes à peaux mates ont fréquemment de gros manque de vitamine D.
Les mutations provoquant un manque de pigmentation sont donc avantageuses dans les régions faiblement ensoleillées... et désavantageuses dans les régions fortement ensoleillées. C'est donc une double contrainte qui s'applique sur les populations du nord et du sud qui provoque ces différences de pigmentations.
Certains à ce propos pourraient parler des inuits qui sont plus pigmentés que les scandinaves. Mais les régions arctiques sont ensoleillées. Les inuits sont bien vétus pour lutter contre le froid. Autrefois ils compensaient naturellement leur manque de vitamine D en consommant de grosses quantités de phoques et cétacés. Depuis la régulation de la chasse traditionnelle et depuis qu'ils adoptent de plus en plus une alimentation occidentalisée les manques de vitamine D se sont fait ressentir sur la santé de ces populations.