Bonjour,

Le duel, combat entre 2 Hommes ritualises ou le sens de l honneur est preponderant (l offense doit se laver dans le sang)...

Historiquement, quelles sont les premieres traces de tels combats singuliers (exceptés cain et abel, romulus et remus ou tous autres recits "mythologiques")?

Quelles evolutions aux niveaux des regles connut ce "rite"?Par exemple, le soufflet est il historique?

Merci pour les reponses que vous pourrez m'apporter

Cordialement

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"Ecrasons l infâme" Voltaire

Dans le livre de Jean Guilaine et Jean Zammit : " Le sentier de la guerre", les auteurs parle de duel possible au paléolithique. Ils s'appuyent sur l'anthropologie pour parler de duels sanglant opposants des combattants exeptionnels par leur courage. Le duel pourrait donc être un moyen d'éviter l'engagement et donc les pertes. En ce sens, ces confrontations réduites par le nombre des intervenants et des périls encourus, constituent un moyen de régler un différend avec le minimum de risques.
Cependant, pour les traces...
Sinon, les héros de la guerre de Troie s'affrontent entre eux ! Il me semble également que les guerrier gaulois sur les champs de bataille lancaient des défis aux ennemis qu'ils estiment dignes d'eux .

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"penser est dangereux, mais ne pas penser l'est encore plus "
hannah arendt.

Merci Yoyo pour votre reponse

Le duel s il exista au paleolithique pose la question du langage, comment les 2 combattants se mettaient d accord pour la confrontation...(il est vrai que dans ces moments, un langage primaire doit suffire )

J ai vu "troyes" et justement, je me posais cette question, les duels avaient ils lieu devant l ensemble des armees (comme la premiere scene du film) ou bien lors de la melee, 2 hommes decidaient de se battre en duel: mais dans ce cas, comment etre sur que les ennemis n intervenaient pas lors de ce combat singulier..

Concernant les gaulois, vercingetorix aurait pu donc lance un defi a cesar ...enfin, cesar aurait il accepte un duel au milieu du systeme de defense d alesia...

Amicalement

Ps: ces duels se terminaient par la mort de l un des 2 combattants ou l on arretait les hostilites quand le sang coulait? ce qui implique la presence d un "arbitre" pour stopper les hostilites

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"Ecrasons l infâme" Voltaire

Pour une période plus récente, Insoumis, vous pourrez lire avec profit Croiser le fer, violence et culture de l'épée dans la France Moderne (XVIe-XVIIIe siècle), par Pascal Brioist, Hervé Drevillon & Pierre Serna, collection "Epoques" aux éditions Champ Vallon (2002)

Bonjour,

J'ai déjà répondu une fois à un sujet équivalent mais je ne sais plus où il se trouve. Soit ici soit sur le forum du moyen age, regaedez sur un sujet joute et tournois quelque chose comme ça.


Aislinn

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Oncques ne rebrousse

Ici:

La mort dans les tournois?

Amicalement,

merci pour le lien
j avais tape "duel" dans le moteur de recherche et pas de reponse, d ou ce nouveau post

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"Ecrasons l infâme" Voltaire

J'ai retrouvé un très bon livre dans mes cartons sur le sujet:
Le duel Une passion française 1789-1914 de Jean-Noel Jeanneney.
Edition le club

Cordialement

Aislinn

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Oncques ne rebrousse

Vercingetorix a jeté ses armes aux pieds du glorieux chef, qui a crié "Aïe" (Le bouclier de César, Asterix)

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

Le duel est connu depuis l'Antiquité : le consul Manlius doit son surnom de Torquatus au bijou prix sur le gaulois qu'il avait occis en duel, Valérius fût surnommé Corvinus après qu'un corbeau se soit posé sur son casque lors d'un duel avec un chef gallois, Claudius Marcellus défit Britomarus en combat singulier. Scipion l'Africain tua un ennemi qu'il avait défié. Alexandre, que l'on a pas surnommé le Grand pour rien, lutta d'abord avec le Perse Spithrobate, puis avec l'indien Porus, et Pyrrhus fit de même avec Panthacus.
Vercingétorix aurait donc bel et bien lancer un défi à César (foi d'Auvergnat), malheureusement, lorsqu'il jeta (dit-on) ses armes aux pieds de Jules, c'était seulement en signe de soumission.