le Moyen-âge est un peu plus subtil.
Veuillez excuser les explications un peu.. terre à terre.
La plupart de châteaux du Moyen-âge qui n'ont pas été remaniés comportent des toilettes. Au choix, cela tombe dans le ruisseau (fleuve, etc), dans les douves (au bout d'un moment, euuuuh...), en bas du rocher.
Villes: les maisons n'étaient pas forcément SI entassées que cela: on prévoyait large niveau enceintes, donc il existait des petits jardins potagers. ceux qui avaient les moyens possédaient un "jardin" hors murailles + ceux des maraîchers.
Tout cela avait besoin d'engrais: les déjections humaines étaient un apport non-négligeable.
Au niveau des urines: elles étaient aussi récoltées: matière première de pas mal de procédés de teintures textiles, utilisée en tannerie également.
Il faut croire que c'était rémunérateur: on a encore pour certaines villes des règles (et empoignades) sur "qui" s'occupait des latrines publiques.
Il était également interdit de se soulager en rue (et sur les murs). De là à dire que c'était respecté, il y a une marge... quoique il soit attesté que les étudiants de la Sorbonne (dont un certain Villon) aient eu maille à partir avec la justice pour s'être livrer à ce .. genre de sport.
De là à dire que les rues étaient "nickel", il y a de la marge...entre abattage de la viande sur le trottoir, les chevaux, ânes et mulets circulant dans les rues, les troupeaux amenés à pied chez les bouchers, etc...
Pas de "service d'éboueurs" non plus... (donc déchets ménagers...pensons aux gréves d''éboueurs dans nos villes actuelles!).
Renaissance: je n'ai pas suivi le sujet.
Versailles: le siège garde-robe: le roi faisait cela en public....
Pour les gens circulant à Versailles, il y avait des "valets de pisse": l'urine reste encore une matière première importante (teinture et tannage).
Dire que tout le monde y allait de son écot ou que il y eût un valet rapidement à proximité en cas de besoin impératif: pas certain.
En ville: est-ce que on a continué à récolter comme au Moyen-Âge? j'ignore.